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Ce que j'aime dans les voyages, c'est l'étonnement du retour.
Ce que j'aime dans les voyages, c'est l'étonnement du retour.
Partir pour essayer de semer son ombre.Aphorismes sous la lune, éditions des Équateurs
Voyager, c'est croire que la distance amènera de la profondeur.La Grande Librairie, 11 mai 2017
Pour bien vagabonder, il faut peu de choses : un terrain propice et un état d'esprit juste, mélange d'humeur joyeuse et de détestation envers l'ordre établi.Sur les chemins noirs, éd. Gallimard
Celui qui choisit la route comme ligne de vie doit préférer regarder la lumière par la fenêtre plutôt que l'obscurité au fond de son puits.Sur les chemins noirs, éd. Gallimard
Un voyageur digne de ce nom ne peut s'intéresser à lui-même et cherche hors de soi matière à l'émerveillement. Pourquoi partir si c'est pour faire le tour de soi ? La mosaïque du monde est riche de tant de carrés, comment perdre du temps sur son misérable tas de secrets intérieurs ?Sur les chemins noirs, éd. Gallimard
Mes voyages préférés sont ceux au cours desquels je me présente à la nature à armes égales, sans moteur, sans pouvoir aller plus vite que mon énergie ne l'autorise.
Ce qui constitue le plaisir du voyageur, c'est l'obstacle, la fatigue, le péril même. Quel agrément peut avoir une excursion où l'on est toujours sûr d'arriver, de trouver des chevaux prêts, un lit moelleux, un excellent souper et toutes les aisances dont on peut jouir chez soi ? Un des grands malheurs de la vie moderne, c'est le manque d'imprévu, l'absence d'aventures. Tout est si bien réglé, si bien engrené, si bien étiqueté, que le hasard n'est plus possible ; encore un siècle de perfectionnement, et chacun pourra prévoir, à partir du jour de sa naissance, ce qui lui arrivera jusqu'au jour de sa mort.Voyage en Espagne (1843)
Voyager, c'est naître et mourir à chaque instant.Les Misérables
En vérité, je ne voyage pas, moi, pour atteindre un endroit précis, mais pour marcher : simple plaisir de voyager.
Le voyage apprend la tolérance.Sybil ou Les deux nations (1845)
Je voyage pour vérifier mes rêves.
Penser, c'est voyager.
Nous voyageons pour chercher d'autres états, d'autres vies, d'autres âmes.
Seul le dépaysement constitue un remède à la douleur.Itinéraire d'un enfant très gâté, avec Jean-Philippe Chatrier, éd. Robert Laffont