• Tout homme qui n'accepte pas les conditions de la vie vend son âme.
    Le haschisch (1860)
  • [...] c'est à la fin d'une vie que celle-ci se juge. Notre vie est ce chemin que nous réorientons chaque jour, jusqu'à la mort.
    Philosophie Magazine n°22 - septembre 2009
  • […] pour moi, il y a un grand plaisir à accepter que ma vie ne ressemble pas à ce que je voulais qu'elle soit et que les choses ne se passent pas comme prévu. Il y a une forme de sagesse à essayer d'être disponible à ce qui n'était pas prévu.
    Courrier Cadres, n° 148 mars/avril 2024
  • Nous sommes tous des amateurs. On ne vit pas assez longtemps pour être autre chose.
  • La vie est telle une pièce de théâtre, mais sans répétitions. Alors chantez, pleurez, dansez, riez et vivez avant que le rideau ne se ferme et que la pièce ne se termine sans applaudissements.
  • J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie. Mais j'ai survécu ! Et la vie, je ne m'en lasse pas. Et toi non plus tu ne devrais pas t'en lasser. Vis ! Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant...
  • La vie est une tragédie vue de près mais une comédie vue de loin.
  • Le vice, le bonheur, l'infortune, tiennent à un souffle. Vous mourez : deux heures après on ne pense plus à vous. Vous vivez, on n'y pense pas davantage. Pourquoi donc se faire une affaire de la vie ? elle ne mérite pas la moindre attention.
    Pensées et Premières Poésies
  • Rien de cette vie n'est vain. Rien dans cette vie ne dépend de nous. Cette vie nous est donnée, et avec elle nous est donné bien plus que ce qui nous sera repris le jour de notre mort.
    La plus que vive, éd Gallimard
  • La vie passe si vite, les jours s'éteignent si tôt. Pourquoi s'inquiéter de demain, aujourd'hui répondra bien à tout.
  • La vie réussit à nous trouver quand plus personne ne sait où nous sommes, pas même nous. Si loin que nous soyons, elle se fraye un passage. Si grande soit notre volonté de l'éviter, de la fuir dans un travail, dans un devoir, dans un sérieux - elle arrive, têtue, se moquant gentiment de nous, de la naïveté de nos projets, de la sagesse de nos calendriers.
    La Merveille et l'Obscur, ed. Paroles d'Aube
  • Toujours ramener la vie à sa base, à ses nécessités premières : la faim, la soif, la poésie, l'attention au monde et aux gens. Il est possible que le monde moderne soit une sorte d'entreprise anonyme de destruction de nos forces vitales sous le prétexte de les exalter. Il détruit notre capacité à être attentif, rêveur, lent, amoureux, notre capacité à faire des gestes gratuits, des gestes que nous ne comprenons pas. Il est possible que ce monde moderne, que nous avons fait surgir et qui nous échappe de plus en plus, soit une sorte de machine de guerre impavide. Les livres, la poésie, certaines musiques peuvent nous ramener à nous-mêmes, nous redonner des forces pour lutter contre cette forme d'éparpillement. La méditation, la simplicité, la vie ordinaire : voilà qui donne des forces pour résister. Le grand mot est celui-là : résister.
  • Il n'y a pas la moindre sagesse dans ma vie… Je ne sais pas au juste ce qu'il y a dans ma vie. La vie peut-être, simplement. Et la solitude, sagesse et folie confondues.
    L'Épuisement, éd. Le temps qu'il fait
  • Il faut beaucoup pardonner à cette vie incompréhensible. Il faut tout lui pardonner pour cette douceur inouïe qu'elle exerce par surprise.
    La nuit du coeur, éd. Gallimard
  • Voir, entendre, aimer. La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil.
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