• La vie ! Quelle merveilleuse absurdité.
  • À bien interpréter des signaux certains gagnent leur vie. À mal interpréter des signaux la plupart la perdent.
  • J'ai si peu vécu que j'ai tendance à m'imaginer que je ne vais pas mourir ; il paraît invraisemblable qu'une vie humaine se réduise à si peu de chose ; on s'imagine malgré soi que quelque chose va, tôt ou tard, advenir. Profonde erreur. Une vie peut fort bien être à la fois vide et brève. Les journées s'écoulent pauvrement, sans laisser de trace ni de souvenir ; et puis, d'un seul coup, elles s'arrêtent.
    Extension du domaine de la lutte, éd. Maurice Nadeau
  • La vie commence à cinquante ans, c'est vrai ; à ceci près qu'elle se termine à quarante.
  • Aimer la vie, c'est porter en soi la joie de vivre et la faire rayonner autour de soi.
  • Si triste qu'elle soit, la vie est toujours grande et belle par l'acceptation de la souffrance.
    Angéline de Montbrun, éd. J.A. Langlais
  • Vivre est si surprenant, ça laisse peu de place pour autre chose.
  • Le simple sentiment d'être en vie m'est une extase.
  • Prenez la responsabilité de votre vie et vous n'aurez pas à vous plaindre.
  • Il y a deux routes qui mènent à la vie. L'une est la route ordinaire, directe et honnête. L'autre est dangereuse, elle prend le chemin de la mort, et c'est la route géniale.
    La Montagne magique (1924)
  • On dit que l'attente est toujours longue. Mais elle est aussi bien ou même plus exactement courte, parce qu'elle dévore des quantités de temps, sans qu'on les vive, ni les utilise pour elles-mêmes.
    La Montagne magique (1924)
  • Avant je croyais que les choses avaient une raison d'être, un sens caché. Avant je croyais que ce sens présidait à l'organisation du monde. Mais c'est une illusion de penser qu'il y a des raisons bonnes ou mauvaises, et en cela même la grammaire est un mensonge pour nous faire croire que les propositions s'articulent entre elles dans une logique que l'étude révèle, un mensonge perpétué depuis des siècles, car je sais maintenant que la vie n'est qu'une succession de repos et de déséquilibres dont l'ordre n'obéit à aucune nécessité.
    No et moi, éd. Jean-Claude Lattès
  • Dans les livres il y a des chapitres pour bien séparer les moments, pour montrer que le temps passe ou que la situation évolue, et même parfois des parties avec des titres chargés de promesses, La rencontre, L'espoir, La chute, comme des tableaux. Mais dans la vie il n'y a rien, pas de titre, pas de pancarte, pas de panneau, rien qui indique attention danger, éboulements fréquents ou désillusion imminente. Dans la vie on est tout seul avec son costume, et tant pis s'il est tout déchiré.
    No et moi, éd. Jean-Claude Lattès
  • C'est ça, la vie. C'est ça, l'amour. C'est courir pieds nus. Savourer quand le sable est fin ou l'herbe douce. Accepter le gravier et parfois le verre pilé. Et se dire qu'on avance malgré tout, quelle que soit la surface. Les écorchures cicatrisent quand même.
  • Je fais de mon mieux, dans le respect de moi-même, avec les cartes de l'instant, le reste appartient à la vie.
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