• Lorsque tu es triste, sache qu'il y a quelque chose pour toi sur terre. Aussi longtemps que tu pourras adoucir la peine de quelqu'un d'autre, la vie ne sera pas vaine.
  • J'aime la tristesse et je hais l'ennui. La tristesse,c'est l'être qui se replie à l'intérieur et constate son malheur ou son infériorité. L'ennui, c'est l'être qui voltige à l'extérieur, comme chassé de sa conscience et souffre des choses plus que de lui-même.
  • La tristesse enveloppe, l'ennui pénètre.
    Donc, éd. du Sagittaire
  • Le fond de l'ennui ou de la tristesse n'est pas que le temps passe trop vite ou trop lentement, c'est qu'il passe.
    Donc, éd. du Sagittaire
  • Je connais bien le sentiment de tristesse qu'inspire la précarité de toute chose, je l'éprouve à chaque fois qu'une fleur se fane. Mais il s'agit là d'une tristesse sans désespoir.
    Éloge de la vieillesse
  • Il est difficile de remédier à notre propre tristesse parce que nous en sommes complices. Il est difficile de remédier à celle des autres parce que nous en sommes captifs.
  • Dans la vie humaine, le bonheur, tôt ou tard, fait oublier la peine.
    L'Optimiste, ou l'homme toujours content (1788)
  • Un peu de vague à l'âme est encore ce qu'il y a de meilleur dans les moments critiques, quoi qu'on dise. La raison et la logique, c'est bon pour les temps ordinaires.
    Le Hussard sur le toit, éd. Gallimard
  • La tristesse est un mur élevé entre deux jardins.
    Le sable et l'écume, éd. Albin-Michel
  • Les épreuves m'ont rendu clairvoyant, les larmes ont poli ma vision et la tristesse m'a appris le langage des cœurs.
  • La tristesse et la joie vivent côte à côte chez certains êtres ; elles sont presque inséparables et se succèdent avec une rapidité incompréhensible.
    Ma vie d'enfant (1914)
  • La tristesse et la joie vivent côte à côte chez certains êtres ; elles sont presque inséparables et se succèdent avec une rapidité incompréhensible.
    Ma vie d'enfant (1914)
  • Rien ne rapproche les gens aussi vite (même si c'est souvent un rapprochement trompeur) qu'une entente triste, mélancolique.
    La plaisanterie, éd. Gallimard
  • Les femmes aiment la peine, pourvu qu'elle soit bien romanesque.
    Corinne ou l'Italie (1807)
  • Il n'y a au monde de sûr que la peine ; il n'y a qu'elle qui tienne impitoyablement ce qu'elle promet.
    Corinne ou l'Italie (1807)