• Les pauvres et la classe moyenne travaillent pour l'argent. Les riches font en sorte que l'argent travaille pour eux.
    Père riche, père pauvre, éd. Un monde différent
  • Il faut que le travail perde sa centralité dans la conscience, dans la pensée, l'imagination de tous : il faut apprendre à porter sur lui un regard différent ; ne plus le penser comme ce qu'on a ou n'a pas mais comme ce que nous faisons.
    Misères du présent, richesse du possible, éd. Galilée
  • Le temps de la vie n'a plus à être géré en fonction du temps de travail ; c'est le travail qui doit trouver sa place, subordonnée, dans un projet de vie.
    Métamorphoses du travail, quête du sens, éd. Galilée
  • L'emploi du temps n'est plus le temps de l'emploi.
    Libération, 25 septembre 1997
  • Rien ne me fascine plus que le travail ; je peux rester assis et le contempler pendant des heures.
    Trois hommes dans un bateau
  • À côté du noble art de faire faire les choses par les autres, il y a celui, non moins noble, de les laisser se faire toutes seules.
    L'importance de vivre
  • Arriver tous les jours à son travail avec une heure de retard est un signe de ponctualité.
  • Le travail est une chose élevée, digne, excellente et morale, mais assez fastidieuse à la longue.
  • Ô idiots ! c'est parce que vous travaillez trop que l'outillage industriel se développe lentement.
    Le droit à la paresse, éd. Mille et une Nuit
  • Notre époque est, dit-on, le siècle du travail ; il est en effet le siècle de la douleur, de la misère et de la corruption.
    Le droit à la paresse, éd. Mille et une Nuit
  • Une folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Elle traîne à sa suite les misères individuelles et sociales qui torturent l'humanité. Cette folie est l'amour du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales.
    Le droit à la paresse, éd. Mille et une Nuit
  • Plus j'ai envie d'accomplir une chose, moins je l'appelle "travail".
  • L'homme idéal est un homme hygiénique, vivant dans l'immédiateté au prix d'un travail qui l'absorbe et lui évite de se poser des questions morales ou métaphysiques. L'apologie du travail a atteint le stade d'une mystique. L'homme est devenu l'esclave de l'économie.
    Pour une économie à la taille de l'homme - Chapitre : L'économie, maîtresse ou servante de l'homme (1947)
  • On m'attribue le mérite d'être l'un des plus grands travailleurs et peut-être le suis-je, si la pensée est considérée comme un équivalent du travail, car j'y ai consacré presque toutes mes heures d'éveil. Mais si l'on interprète le travail comme une activité définie dans un temps déterminé et selon une norme rigide, alors je suis peut-être le pire des paresseux. Tout effort imposé demande un sacrifice de l'énergie vitale. Je n'ai jamais payé un tel prix. Au contraire, je me suis épanoui dans mes pensées.
    Mes inventions (1919)
  • Dieu et le diable représentent un effort louable de spécialisation dans la division du travail.