• L'homme est un enfant capricieux qui croit que la Terre est sa chambre, les bêtes ses jouets, les arbres ses hochets.
    Dans les forêts de Sibérie, Ed. Gallimard
  • La terre est un palimpseste gratté et retravaillé à chaque génération par le gribouillage du piétinement. Une croûte battue par des milliards de pas et il est difficile de tracer un chemin nouveau dans cet entrelacs.
    Petit traité sur l'immensité du monde, Ed. des Equateurs
  • Bien que les pieds de l'homme n'occupent qu'un petit coin de la terre, c'est par tout l'espace qu'il n'occupe pas que l'homme peut marcher sur la terre immense.
  • La terre n'appartient pas aux morts, mais aux vivants.
    Lettre à John W.Eppes, 14 juin 1813
  • La terre ne rend jamais sans intérêt ce qu'elle a reçu.
  • Il faut aimer la terre, respecter ses humeurs qui donnent aussi bien la vie que ce qui l'annule.
    L'écrivain public
  • L'homme ? Une espèce animale minuscule et extravagante qui, fort heureusement, n'a qu'un temps. La vie sur Terre ? Un instant fugitif, un accident, une exception sans conséquence qui, au regard de l'ensemble de la Terre, reste dépourvue de la moindre conséquence. La Terre elle-même ? Comme tous les autres astres, un hiatus entre deux néants, un événement dépourvu de finalité, de raison, de volonté, de conscience de soi, bref la nécessité sous sa forme la plus médiocre, la plus stupide...
    La Magazine littéraire, 1er mars 1968
  • Mais un jour la Terre sera comme Mars aujourd'hui. Ça nous dégrisera. C'est une leçon de choses sur la notion de civilisation.
  • Donne à la terre, et la terre te donnera.
    Esquisse d'une théorie de la pratique, éd. Droz,
  • Nous ne sommes pas des invités sur cette planète, elle nous appartient autant que nous lui appartenons, son passé nous appartient, de même que son avenir.
  • Il n'y a pas de passagers sur le vaisseau Terre. Nous sommes tous des membres de l'équipage.
  • Il est impossible d'éviter une catastrophe climatique sans rompre radicalement avec les méthodes et la logique économique qui y mènent depuis cent cinquante ans. […] La décroissance est donc un impératif de survie. Mais elle suppose une autre économie, un autre style de vie, une autre civilisation, d'autres rapports sociaux.
    Ecologica, éd. Galilée
  • Même sédentaires, même casaniers, nous ne sommes jamais que des nomades. Le monde ne nous est que prêté.
    À travers un Verger, éd. Fata Morgana
  • Bien que nous soyons immensément puissants aujourd'hui, il est tout aussi clair que nous serons encore plus puissants demain. Et qui plus est, nous serons de plus en plus contraints d'utiliser notre pouvoir à mesure que le nombre d'êtres humains sur Terre augmentera encore. Il est clair que nous pourrions dévaster le monde. [...] Pour autant que nous le sachions, la Terre est le seul endroit de l'univers où il y a de la vie. Sa survie repose désormais entre nos mains.
    The Living Planet (épilogue du film - 1984)
  • Nous sommes actuellement confrontés à une catastrophe d'origine humaine de portée mondiale, la plus grande menace qui pèse sur nous depuis des milliers d'années : le changement climatique. Si nous n'agissons pas, l'effondrement de nos civilisations et l'extinction d'une grande partie du monde naturel sont à l'horizon.
    The Guardian, 3 décembre 2018