• Si tu te souviens de moi, cela m'est égal que tous les autres m'oublient.
  • Les souvenirs, c'est quelque chose qui vous réchauffe de l'intérieur. Et qui vous déchire violemment le cœur en même temps.
    Kafka sur le rivage, éd. Belfond
  • Certains souvenirs se refusent à sombrer dans l'oubli, quels que soient le temps écoulé ou le sort que la vie nous ait réservé. Des souvenirs qui gardent toute leur intensité et restent en nous comme la clé de voûte de notre temple intérieur.
  • Dans notre esprit, il y a une petite pièce dans laquelle nous stockons le souvenir de toutes ces occasions perdues.
  • Regarder la rivière qui est de temps et d'eau et se souvenir que le temps est une autre rivière, savoir que nous nous perdons comme la rivière et que les visages passent comme l'eau.
    Funes ou la mémoire
  • Si tu le peux, étouffe tes regrets ; que ta pensée ne se reporte pas vers les joies du passé.
    Heures de loisirs, À Caroline (1805)
  • II n'est pas de plus grande douleur que de se souvenir des jours heureux.
    L'Amour, c'est beaucoup plus que l'amour, éd. Stock
  • Nos souvenirs ce sont des tombes ; là aussi sont nos secrets.
    Propos comme ça, éd. Grasset
  • Un souvenir [...] est souvent le père d'une idée.
    La révolte des accents, éd. Stock
  • C'est dans le souvenir que les choses prennent leur vraie place.
    Ne réveillez pas Madame..., éd. Folio
  • À quoi bon se rappeler ce qui n'est pas lié au plaisir ? Le souvenir est l'un des alliés les plus indispensables de la volupté.
    Métaphysique des tubes, éd. Albin Michel
  • On a beau faire de son mieux et se croire hors d'atteinte, on n'échappe pas toujours aux fantômes.
    La Danseuse, éd. Gallimard
  • Avoir, avec les souvenirs, les mêmes relations qu'avec un être humain qu'on congédie de temps en temps pour de nouveau le reprendre dans sa maison avec plus d'amour et de force, c'est ce qui est le plus bienséant pour le souvenir et pour nous-mêmes.
  • Il était encore trop jeune pour savoir que la mémoire du cœur efface les mauvais souvenirs et embellit les bons, et que c'est grâce à cet artifice que l'on parvient à accepter le passé.
    L'Amour aux temps du choléra
  • La vie n'est pas ce que l'on a vécue, mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient pour le raconter.

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