• Notre enfance nous poursuit toute notre vie, mais je crois que le rôle du romancier est de passer insensiblement du pittoresque local au général.
    Lettre à Pierre Caron
  • En réalité, je ne suis bien sûr qu'un romancier et un poète, ce que j'ai toujours été depuis le jour où, à quatorze ans, j'ai lu John Keats et pris conscience de ma vocation. J'ai aussitôt entrepris de découvrir ce territoire qui, je l'ai très vite deviné, incluait les femmes, la nature et le vin, un triumvirat constituant l'épine dorsale de la littérature, sans parler d'une vie roborative.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Un romancier est le cartographe d'un pays imaginaire qu'il peuple bon gré mal gré et où il construit un paysage.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Le mécanisme romanesque est tout aussi précis et subtil que le mécanisme d'un poème, seulement, à cause des dimensions de l'ouvrage, il décourage le travail critique exhaustif que l'analyse d'un sonnet parfois ne rebute pas.
    En lisant en écrivant, éd. José Corti
  • La baguette de fée du romancier abolit les distances et le temps, se joue de la logique et ordonne le hasard. En somme le roman est la clef de nos songes au prix d'un effort très minime : la lecture.
  • Est romancier, selon moi, celui qui possède à la fois une sensibilité originale — un prisme unique à travers lequel il regarde le monde — et la capacité à faire partager cette expérience singulière à travers les mots.
    Roman américain, éd. Gallimard
  • Ce qui m'intéresse en tant que romancier, c'est d'utiliser les villes comme des personnages et d'y découvrir les frontières visibles ou invisibles qui les traversent
    Le Nouvel observateur, n° 2219, 17-23 mai 2007
  • [...] l'art du romancier est la capacité d'imaginer de façon vraie.
    Le Monde selon Garp, éd. Seuil

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