• Nous avons assez de religion pour haïr et persécuter, et nous n'en avons pas assez pour aimer et secourir.
  • C'est avec les pierres de la Loi qu'on a bâti les prisons et avec les briques de la religion, les bordels.
    Le Mariage du Ciel et de l'Enfer
  • Je suis juif et ne peux aller au paradis, mais j'aimerais bien aller au restaurant chinois !
    Harry dans tous ses états
  • La vraie religion consiste à se garder d'un genre de croire qui nous délivrerait de vouloir.
  • Le christianisme dans sa véritable signification détruit l'état.
  • Combien il est contraire au dessein de Dieu que la vérité de sa religion soit aussi évidente et claire pour tous les hommes qu'une démonstration mathématique.
  • La religion israélite, comme le montrent deux mille ans de tragédies, engendre nationalement et socialement sa ségrégation. Elle met le juif à part, elle invite à le mettre à part. Elle crée automatiquement des ghettos matériels et culturels.
    La Treizième tribu, éd. Presses Pocket
  • Mourir pour une religion est plus simple que de la vivre pleinement.
  • Le judaïsme n'est pas qu'une affaire de foi, c'est avant tout une affaire de pratique sociale.
  • La religion est faite pour ça, pour guérir les hommes, c'est-à-dire pour qu'ils ne s'aperçoivent pas de ce qui ne va pas.
  • Ma Torah, mon Coran, ma Bible à moi, c'est la Déclaration universelle des droits de l'homme.
    Je me souviendrai de tout, éd. Fayard
  • La religion, c'est important, mais pas plus que la famille, pas plus que l'amitié, et pas plus que la loyauté. Il y a de plus en plus de gens pour qui la religion remplace la morale. Ils te parlent du licite et de l'illicite, du pur et de l'impur, avec des citations à l'appui. Moi j'aimerais qu'on se préoccupe plutôt de ce qui est honnête, et de ce qui est décent. Parce qu'ils ont une religion, ils se croient dispensés d'avoir une morale.
    Les Désorientés, éd. Grasset
  • Si le royaume des cieux appartient aux pauvres, nul doute qu'au Vatican se compte un nombre considérable de damnés.
    Contre-histoire de la philosophie II. Le christianisme hédoniste, éd. Grasset
  • Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l'intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d'un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l'obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l'au-delà, l'ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l'épouse et la mère, l'âme et l'esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré...
    Traité d'athéologie, éd. Grasset
  • Les monothéismes n'aiment pas l'intelligence, les livres, le savoir, la science. À cela, ils ajoutent une forte détestation pour la matière et le réel, donc toute forme d'immanence.
    Traité d'athéologie, éd. Grasset