• Mon plus grand bonheur serait d'avoir réussi à transmettre aux générations qui me suivent la joie que j'ai eue à regarder, à observer et à photographier l'humain dans l'intimité de ses sentiments, du mystérieux si universel.
  • Je photographie pour conserver l'éphémère, fixer le hasard, garder en image ce qui va disparaître : gestes, attitudes, objets qui sont des témoignages de notre passage. L'appareil les ramasse, les fige au moment même où ils disparaissent.
  • Je témoignais, je pensais qu'une photo forte devait nous raconter une particularité de la condition humaine. J'ai toujours senti le besoin de dénoncer avec mes photos les injustices que l'on rencontre.
  • Je n'aime pas les choses très éclatantes mais plutôt la sobriété. Il ne s'agit pas d'aimer bien, il faut être ému.
  • Je me dis parfois qu'il serait tellement plus simple de mettre en scène mes images, de repeindre tel mur comme Antonioni, ou de demander à tel personnage de s'habiller autrement. Mais je crois que j'y perdrai ce miracle instantané de l'inattendu qui coupe le souffle, de ce phénomène très physique de la photo qui soudain s'inscrit.
    La part des choses, Le Bal, Paris 2023
  • La couleur, c'est un moyen de sculpter ce que je vois. La couleur n'illustre pas un sujet ou la scène que je photographie, c'est une valeur en soi. C'est même l'émotion de la photographie.
    La part des choses, Le Bal, Paris 2023
  • En photographie, on ne capture pas le temps, on l'évoque. Il coule comme du sable fin, sans fin, et les paysages qui changent n'y changent rien.
  • Une bonne photo, c'est un mélange de tous les sens ; la photo bien composée, c'est pas mon truc.
  • Photographier une personne, c'est affirmer qu'elle nous intéresse.
    Du pipi, du gaspillage et sept autres lieux communs, éd. Boréal
  • Une photo vaut mille mensonges !
    Maman-Paris, Maman-la-France
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