• La couleur n'est rien si elle n'est pas convenable au sujet et si elle n'augmente pas l'effet du tableau par l'imagination.
  • Ce qu'il y a de plus réel en moi, ce sont ces illusions que je créé avec ma peinture.
  • La couleur est par excellence la partie de l'art qui détient le don magique.
  • Je n'aime point la peinture raisonnable.
  • Les Beaux-arts doivent être beaux mais les peintres ne doivent pas forcément savoir peindre.
  • Je suis né dans un endroit détruit, un paysage détruit, un peuple détruit, une société détruite. Et je n'ai pas voulu réinstaurer un ordre ; j'avais vu assez de soi-disant ordre. J'ai été contraint de tout remettre en question, d'être "naïf", de repartir à zéro. Je n'ai ni la sensibilité ni la culture ni la philosophie des maniéristes italiens, mais je suis maniériste au sens où je déforme les choses. Je suis brutal, naïf et gothique.
  • Je travaille avec de la matière, et non avec des idées.
    Le Jour et la Nuit, cahiers Georges Braque 1917-1952, éd. Gallimard
  • Écrire n'est pas décrire, peindre n'est pas dépeindre.
    Le Jour et la Nuit, cahiers Georges Braque 1917-1952, éd. Gallimard
  • Le tableau avant tout c'est une aventure. Je pars à l'aventure vers le mystère des choses, leur secret. J'attends que ça se dévoile.
    André Verdet, Dernier entretien avec Braque, Ed. Galilée
  • Le peintre pense en formes et en couleurs. L'objet c'est la poétique.
    Pensées et réflexions sur la peinture, Nord-Sud, n°10 - décembre 1917
  • Je vous aime parce que vous êtes vous, et que vous m'avez appris à comprendre la lumière. Vous m'avez ainsi augmenté. Tout mon regret est de ne pouvoir vous le rendre. Peignez, peignez toujours, jusqu'à ce que la toile en crève.
    Lettre à Claude Monet, 17 avril 1922
  • Peinture... un art étonnant et dont la lumière est sans limites.
  • Ce qui différencie le cubisme de l'ancienne peinture, c'est qu'il n'est pas un art d'imitation mais un art de conception qui tend à s'élever jusqu'à la création.
  • Il faudrait pouvoir peindre les faces de l'invisible et écrire les paroles du silence.
    Donc, éd. du Sagittaire
  • Le statisme de la peinture n'empêche pas le sentiment du mouvement. C'est un mouvement qui est placé à un degrés d'élévation qui n'entraîne pas les muscles des spectateurs, mais simplement leur esprit.