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Le travail pense, la paresse songe.
Le travail pense, la paresse songe.Journal
La paresse a cela de mortel que, dès qu'on en triomphe, on la sent qui renaît.Journal
Le travail donne une satisfaction un peu béate. Il y a dans la paresse un état d'inquiétude qui n'est pas vulgaire, et auquel l'esprit doit peut-être ses plus fines trouvailles.Journal
Le sent qui sent sa sottise n'est déjà plus si sot, mais le paresseux peut connaître sa paresse, en gémir et le rester.Contes d'une grand-mère
Il semble que c'est le diable qui a tout exprès placé la paresse à la frontière de plusieurs vertus.Maximes
La paresse est comme une béatitude de l'âme, qui la console de toutes ses pertes, et qui lui tient lieu de tous les biens.Maximes
Nous avons plus de paresse dans l'esprit que dans le corps.Maximes
Pour faire des pièces amusantes, le grand secret est d'être paresseux. Alors au lieu de faire des phrases on fait des mots.
L'homme est fait pour un instant de labeur et pour une éternelle paresse.Réflexions sur la vie et le bonheur, éd. Gallimard
Il ne passe jamais au soleil, parce que ça le fatigue de traîner son ombre.
De ce que les hommes médiocres sont souvent travailleurs et les intelligents souvent paresseux, on n'en peut pas conclure que le travail n'est pas pour l'esprit une meilleure discipline que la paresse.Les plaisirs et les jours
La suprême paresse consiste à ne pas désirer follement l'immortalité.Le sentiment tragique de la vie, éd. Nouvelle Revue française
La paresse [...] engendre les deux vices , l'avarice et l'envie, qui sont à leur tour la source de tous les autres. La paresse est le poids en nous de la matière, inerte en soi, et cette paresse, tandis qu'elle nous dit qu'elle tâche de nous conserver par l'économie, tend en réalité à nous diminuer, à nous réduire à rien.Le sentiment tragique de la vie, éd. Nouvelle Revue française
La paresse est un voyage quand tout le monde s'excite de tous les côtés.De l'urgent, du presque rien et du rien du tout, éd. du Cherche Midi
Le plus grand ennemi de l'homme, c'est l'inaction, c'est la paresse.Journal, Tome II (1933-1955)