• Il ne faut jamais oublier que ce n'est pas le nombre et la longueur de ses branches, mais la profondeur et la santé de ses racines qui font la vigueur d'un arbre.
    L'équilibre et l'harmonie, éd. Fayard
  • L'abîme est vaste entre le sérieux et la profondeur. J'ai connu peu d'hommes dits sérieux qui ne soient aussi superficiels et, réciproquement, un homme profond a beaucoup de peine à rester sérieux en toute chose.
    L'Échelle de Jacob, éd. Fayard
  • Parenté entre la débauche et l'ascétisme : l'esprit, dans les deux cas, s'épuise en performances charnelles.
    L'ignorance étoilée, éd. Fayard
  • Ce que nous avons apprécié une fois, nous ne pouvons jamais le perdre. Tout ce que nous aimons profondément devient une partie de nous.
  • L'unique chose qui puisse être pire que d'être aveugle est d'avoir la vue, mais pas de vision.
  • Le mécontentement à l'état chronique empoisonne tout.
    Journal intime
  • La compagnie des sots est une compagnie peu amusante.
    Fragments d'un journal intime
  • Un rien est le commencement de tout.
    Journal intime
  • En trayant sans cesse la vache à lait, on tue la poule aux œufs d'or.
  • Le puritanisme est la crainte épouvantable que quelqu'un puisse être heureux quelque part.
  • Ce qui ne se trouve pas en nous ne nous contrarie pas.
  • Un réactionnaire, c'est quelqu'un qui prend les lanternes pour des vessies.
    Encore, pensées et répliques, éd. Le Cherche Midi
  • L'objet véritablement unique, absolu, tel qu'il soit sans antécédent, sans dispersion dans quelque séries que ce soit — est impensable.
    Le Système des objets, éd. Gallimard
  • On ferme les yeux des morts avec douceur ; c'est aussi avec douceur qu'il faut ouvrir les yeux des vivants.
  • Il y a des lieux que l'on admire : il y en a d'autres qui touchent, et où l'on aimerait à vivre. Il me semble que l'on dépend des lieux pour l'esprit, l'humeur, la passion, le goût et les sentiments.