• Une fois que la pensée de la mort vous happe, elle ne vous lâche pas si facilement. La mort est un chasseur qui sait patienter longtemps et n'abandonne pas une proie qui lui a fait signe une première fois.
    En cas d'amour : psychopathologie de la vie amoureuse, éd. Rivages
  • La mort, qui a toujours tort, a raison de chacun.
  • La mort elle-même se désire, non point comme l'évasion suprême qui affranchit de la matérialité, mais comme le couronnement de la chair, son ultime réconciliation avec l'esprit.
  • Rappelez-vous que lorsque vous quittez cette terre, vous n'emportez rien de ce que vous avez reçu - uniquement ce que vous avez donné.
  • La mort n'est pas une résurrection ni une fin, c'est le prolongement de notre existence.
    De la Vie future au point de vue socialiste
  • Je crois que l'heure de l'épreuve sonne dans toutes les existences. Nous avons tous notre démon particulier qui nous chevauche et nous tourmente et il faut bien finir par le combattre.
    Rebecca (1938)
  • Nous devons oublier nos morts en tant que morts, mais il nous est permis de suivre leur modèle et de perpétuer leurs œuvres, le reste n'est que simagrées.
    Post Mortem, éd. L'Âge d'Homme
  • Nous tendons à la mort, comme la flèche au but et nous ne le manquons jamais, la mort est notre unique certitude et nous savons toujours que nous allons mourir, n'importe quand et n'importe où, n'importe la manière. Car la vie éternelle est un non-sens, l'éternité n'est pas la vie, la mort est le repos à quoi nous aspirons, vie et mort sont liées, ceux qui demandent autre chose réclament l'impossible et n'obtiendront que la fumée, leur récompense.
    Bréviaire du chaos, éd. L'Âge d'Homme
  • La mort nous sourit à tous, tout ce qu'on peut faire c'est lui sourire à notre tour.
  • Ne pensez pas à la mort, ou moins, et ça va aller mieux, vous vivrez plus intensément.
    À voix nue, janvier 2012
  • Mourir : occasion posthume de faire parler de soi.
  • Il n'existe pas de mot dans la langue française pour désigner celui qui a perdu son enfant, alors qu'il y en a un - « orphelin » - pour celui qui a perdu son père ou sa mère, comme s'il s'agissait d'une situation hors de l'entendement, hors du langage, un statut impossible à définir, à qualifier : un vide moral et juridique.
    La décision, éd. Gallimard
  • Nous aimons croire que les parois sont hermétiques, que la vie et la mort sont bien séparées et que les vivants et les morts n'ont pas à se croiser.
    Vivre Avec Nos Morts, éd. Grasset
  • Tout homme pressé court à sa tombe.
    Les pensées d'un homme, éd. Italique
  • Mourir, c'est changer de corps comme l'acteur change d'habit.
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