• On meurt pour ce qui est fort, non pour celui qui est faible. Mourir pour ce qui est fort fait perdre à la mort son amertume.
  • Dans le monde des corps, il est de règle qu'on puisse périr de la main d'un autre, mais au spirituel on ne peut périr que par soi-même.
    Journal
  • Lorsque vous êtes confronté à la possibilité d'une mort précoce, vous vous rendez compte que la vie vaut la peine d'être vécue et qu'il y a beaucoup de choses que vous voulez faire.
    Discours de l'Union, Université de Cambridge, 2017
  • Qui sait mourir n'a plus de maître.
    Poésies
  • Le drame en Occident est plutôt l'occultation de la mort. Depuis que la population de l'Europe est devenue urbaine, c'est l'institution hospitalière qui recueille le dernier soupir du défunt et non plus ses proches.
  • La mort, c'est la fin d'un monologue.
  • La pensée de la mort nous trompe, car elle nous fait oublier de vivre.
    Réflexion et Maximes
  • Les morts, ce sont les cœurs qui t'aimaient autrefois.
  • Les habits de deuil ont beau s'user et blanchir, le cœur reste noir.
  • La beauté de la mort, c'est la présence. Présence inexprimable des âmes aimées, souriant à nos yeux en larmes. L'être pleuré est disparu, non parti. Nous n'apercevons plus son doux visage ; nous nous sentons sous ses ailes. Les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas les absents.
    Discours sur la tombe d'Émilie de Putro
  • Oh ! N'insultez jamais une femme qui tombe ! Qui sait sous quel fardeau la pauvre âme succombe !
    Les Chants du crépuscule
  • La première personne du singulier ne peut conjuguer « mourir » qu'au futur.
  • La mort révèle l'amour, c'est l'inconsolable qui pleure l'irremplaçable.
  • La mort joue à cache-cache avec la conscience : où je suis, la mort n'est pas ; et quand la mort est là, c'est moi qui n'y suis plus. Tant que je suis, la mort est à venir ; et quand la mort advient, ici et maintenant, il n'y a plus personne. De deux choses l'une : Conscience, ou présence mortelle ! Mort et conscience, elles se chassent et s'excluent réciproquement, comme par l'effet d'un commutateur.
  • La mort n'est pas un grand voyage, elle n'est pas semblable au sommeil. Elle n'est pas une maladie. C'est la maladie des maladies.
    Le Monde, 10 décembre 1971
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