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Les mémoires ne sont jamais qu'à demi sincères, si grand que soit le souci de vérité : tout est toujours plus compliqué qu'on ne le dit. Peut-être même, approche-t-on de plus près la vérité dans le roman.
Les mémoires ne sont jamais qu'à demi sincères, si grand que soit le souci de vérité : tout est toujours plus compliqué qu'on ne le dit. Peut-être même, approche-t-on de plus près la vérité dans le roman.
Je veux avant de mourir remonter vers mes belles années, expliquer mon inexplicable cœur.
Il est étonnant que la perspective d'avoir un biographe n'ait fait renoncer personne à avoir une vie.
S'imaginer que les menus détails de sa propre vie valent la peine d'être fixés, c'est donner la preuve d'une bien mesquine vanité.
Les Mémoires, au fond, sont les romans de ceux qui, avant de les écrire, ont pris la précaution de les vivre.
Tout auteur de mémoires, chacun à sa façon, et fût-ce en s'accusant, prépare sa défense...
Je me suis toujours promis de ne pas mourir sans avoir fait ce que j'ai toujours conseillé aux autres de faire pour eux-mêmes : une étude sincère de ma propre nature et un examen attentif de ma propre existence.
Je ne voyage jamais sans mes mémoires. Il faut toujours avoir quelque chose de sensationnel à lire dans le train.
Impossible de faire la lumière sur sa vie sans éclairer, ici ou là, celle des autres.
Il faut écrire ses Mémoires avant de ne plus en avoir.
Celui qui pense qu'on ne peut pas changer le passé, c'est qu'il n'a pas encore écrit ses mémoires.
L'intérêt des mémoires, des confessions, des autobiographies, des voyages, même, tient à ce que la vie de chaque homme devient ainsi un miroir où chacun peut s'étudier, dans une partie du moins de ses qualités ou de ses défauts.