• Vous ouvrez le livre un vendredi soir, vous atteignez la dernière page un dimanche dans la nuit. Après, il faut sortir, retourner dans le monde. C'est difficile. C'est difficile d'aller de l'inutile, la lecture, à l'utile, le mensonge.
  • Peu de livres changent une vie. Quand ils la changent c'est pour toujours, des portes s'ouvrent que l'on ne soupçonnait pas, on entre et on ne reviendra plus en arrière.
    La plus que vive, éd Gallimard
  • Lire, c'est s'éloigner de soi dans le silence.
    Une petite robe de fête, éd. Gallimard
  • Lire et écrire sont deux points de résistance à l'absolutisme du monde.
  • On lit comme on aime, on entre en lecture comme on tombe amoureux : par espérance, par impatience. Sous l'effet d'un désir, sous l'erreur invincible d'un tel désir : trouver le sommeil dans un seul corps, toucher au silence dans une seule phrase.
    Une petite robe de fête, éd Gallimard
  • Lire quand on est enfant, c'est quitter sa famille et devenir jeune mendiant.
    Un bruit de balançoire, éd. de L'Iconoclaste
  • Lire c'est faire l'épreuve de soi dans la parole d'un autre, faire venir de l'encre par voie de sang jusqu'au fond de l'âme et que cette âme en soit imprégnée, manger ce qu'on lit, le transformer en soi et se transformer en lui.
    L'Épuisement, éd. Le temps qu'il fait
  • La lecture c'est se connaître à travers l'autre.
    La Grande Librairie, France 5, 4 décembre 2019
  • Lire, c'est ajouter au livre, découvrir, en s'y penchant, son propre visage dans la fontaine du papier blanc.
    Un assassin blanc comme neige, éd. Gallimard
  • La lecture est un billet d'absence, une sortie du monde.
    Un bruit de balançoire, éd. de L'Iconoclaste
  • Le verbe lire ne supporte pas l'impératif. Aversion qu'il partage avec quelques autres : le verbe « aimer »... le verbe « rêver »...
  • La vertu paradoxale de la lecture est de nous abstraire du monde pour lui trouver un sens.
    Comme un roman, éd. Gallimard
  • Un livre bien choisi va vous sauver de quoi que ce soit même de vous-même.
  • Dès que nous lisons, nous avons un siècle, deux siècles, trois siècles, mille ans, deux milles ans de plus... mais en amont. C'est ça qui est extraordinaire dans le rapport de la lecture et du temps.
    Grand bien vous fasse ! France Inter, 24/01/2020
  • On lit toujours contre le temps social : on lit dans le métro, on lit contre la pluie, on lit en douce au boulot, on lit au lieu de faire ses devoirs, au lieu de corriger ses copies, on lit contre... toujours. Et ce contre là, on en a toujours le temps en fait.
    Grand bien vous fasse ! France Inter, 24/01/2020
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