• Chaque page tournée est un pas vers un nouveau monde.
  • Un bon livre Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l'effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d’avoir terminé.
    La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, éd. de Fallois/L'Âge d'Homme
  • Dans l'Antiquité et au Moyen Âge, la lecture était nécessairement une lecture à haute voix.
    La Galaxie Gutenberg (1962)
  • Je pense que pour être certain d'être lu et relu, je devrais écrire mes romans sur les paquets de corn-flakes.
    Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable, éd. Le Castor Astral
  • On ne lit pas seulement des phrases. On lit tout ce qui, entre les mots, vibre, dans les espaces vierges, les marges blanches. Qu'y a-t-il de plus intime que la lecture ? Ce chuchotement qui nous atteint au plus profond de nous, comme si, tout autour, une nuit accidentelle, était tombée sur le monde et l'avait rendu silencieux. Soudain il n'y a plus rien. Il n'y a plus que ce texte, qui résonne en nous.
    Un temps fou, éd. Stock
  • Nous lisons parce que, même si lire n'est pas indispensable pour vivre, la vie est plus aisée, plus claire, plus ample pour ceux qui lisent que pour ceux qui ne lisent pas.
  • L'exercice jamais clos de la lecture demeure le lieu par excellence de l'apprentissage de soi et de l'autre, découverte non d'une personnalité forme mais d'une identité obstinément en devenir.
    La Littérature, pour quoi faire ?, éd. Collège de France/Fayard
  • À quoi bon lire, à quoi bon par exemple lire ce livre, quand je sais bien qu'au bout de très peu de temps il ne m'en restera pas même l'ombre d'un souvenir ? À quoi bon faire quoi que ce soit, si tout s'effrite et retourne au néant ?
    Amnésie littéraire
  • Pour bien comprendre quelqu'un, c'est mieux de lire, par-dessus son épaule, les livres qu'il lit.
    L'art presque perdu de ne rien faire, éd. Boréal
  • Lire n'est pas nécessaire pour le corps, seul l'oxygène l'est, mais un bon livre oxygène l'esprit.
  • Dans chaque mot se trouve un oiseau aux ailes repliées, qui attend le souffle du lecteur.
  • La lecture est un exercice profitable, sous condition qu'elle ne se substitue pas à la réflexion.
  • Peut-être distinguera-t-on à la fin de ce siècle deux classes d'hommes, les uns formés par la télévision, les autres par la lecture.
  • J'ai du mal à me représenter un jour sans lecture, et je me demande souvent si je n'ai pas au fond vécu en lecteur. Le monde des livres serait alors le monde authentique pour lequel le vécu ne représenterait que la confirmation espérée…
    Soixante-dix s'efface, IV, éd. Gallimard
  • La lecture, comme tout acte d'amour, nécessite de la tendresse, de la finesse et de l'originalité. On doit courtiser un livre, de la même manière qu'on courtise une femme, jusqu'à mériter sa complicité, afin de vivre avec, pour le meilleur et pour le pire… Le mariage avec les livres est la seule union qui ne souffre pas du délit d'adultère.
    Les petits-fils nègres de Vercingétorix, éd. Le Serpent à plumes