• L'histoire sociale enseigne qu'il n'y a pas de politique sociale sans un mouvement social capable de l'imposer.
    Contre feux n°2, éd. Raisons d'agir
  • Aujourd'hui on sait que l'Histoire ne suit jamais le chemin qu'on lui trace. Non qu'elle soit par nature erratique, ou insondable, ou indéchiffrable, non qu'elle échappe à la raison humaine, mais parce qu'elle n'est, justement, que ce qu'en font les hommes, parce qu'elle est la somme de tous les actes, individuels ou collectifs, de toutes les paroles, de leurs échanges, de leurs affrontements, de leurs souffrance, de leurs haines, de leurs affinités. Plus les acteurs de l'Histoire sont nombreux, et libres, plus la résultante de leurs actes est complexe, difficile à embrasser, rebelle aux théories simplificatrices.
    Les Identités meurtrières, éd. Grasset
  • L'histoire permet d'expliquer le présent, de le justifier et de l'éclairer. Le passé, c'est une réalité analysée et filtrée par la science.
  • Sans connaissance de l'Histoire, l'esprit d'un homme est pauvre. Toute opinion sur le présent doit être nourrie par elle. Et l'on ne peut s'interroger valablement sur l'avenir que si l'on est imprégné du passé.
  • Les tragédies de l'Histoire révèlent les grands hommes ; mais ce sont les médiocres qui provoquent les tragédies.
  • Le bonheur et l'histoire coïncident rarement. Ne nous leurrons pas, mais ne désarmons pas non plus. Il faut défendre et faire fructifier la vie et les valeurs qui lui donnent son prix : l'art et l'amour, la solidarité et la culture. Et ce n'est pas parce que nous ne savons pas si nous réussirons, qu'il nous faut renoncer à essayer.
    Le Courrier de l’UNESCO, nº 1, janvier 1992
  • Le fait d'écrire l'histoire est en grande partie un processus de diversion. La plupart des comptes rendus historiques détournent en réalité l'attention des influences secrètes qui se sont exercées sur les évènements importants.
    La Maison des Mères, éd. Robert Laffont
  • L'histoire, c'est un manuel sur les revers de la condition humaine.
    La Grande Librairie, France 5, 30/10/2019
  • Les vainqueurs sont ceux qui écrivent l'Histoire. C'est celle-là qui est rédigée dans nos livres d'école, pas la vraie Histoire telle qu'elle s'est déroulée, mais une Histoire qui caresse le camp des gagnants. L'Histoire a cessé, depuis longtemps d'être la somme des humanités ; aujourd'hui elle n'appartient qu'à une poignée d'individus.
    Les Arcanes du chaos, éd. Albin Michel
  • Les histoires, il y a celles dont on se souvient, celles dont on rêve, et puis celles des autres : autant de miroirs sans fond recouverts par le verbe.
    Un soir de décembre, éd. Jean-Claude Lattès
  • Je n'aime de l'histoire que les anecdotes.
  • On a une très mauvaise connaissance de l'histoire des sciences ! Tout le monde sait que la terre est ronde, mais peu savent comment on a l'a compris. On ne sait pas d'où viennent nos connaissances, donc on les considère comme des croyances.
    Boomerang, France Inter, 26 avril 2021
  • Toute histoire doit trouver sa fin, c'est dans l'ordre de la vie. Même tragique, même insupportable, même dérisoire...
  • […] vouloir mettre un terme à l'Histoire, c'est renier notre humanité — cette quête de l'inconnu, du renouveau, ce besoin d'imprévu qui nous tenaillent.
    Entretien - Courrier de l'UNESCO (janvier 1991)
  • Nous ne sommes que des vases creux, où s'engouffre le flot de l'histoire.
    Une vie bouleversée (suivi de Lettres de Westerbock), éd. Seuil