• Si nous pouvions regarder dans les yeux des victimes de la guerre et évoquer leur histoire personnelle, nous verrions la guerre pour ce qu'elle est : une immense tragédie, un massacre inutile, qui porte atteinte à la dignité de chaque personne sur cette terre.
  • L'extrémisme, le radicalisme, le terrorisme et toute autre incitation à la haine, à l'hostilité, à la violence et à la guerre n'ont rien à voir avec l'esprit religieux authentique et doivent être rejetés dans les termes les plus forts possibles.
  • Nous ne devons pas nous habituer à la guerre, à n'importe quelle guerre. Nous ne devons pas laisser nos cœurs et nos esprits s'anesthésier devant la répétition de ces graves horreurs contre Dieu et contre l'homme.
  • Au fil des siècles, la guerre a évolué grâce à l'intelligence humaine mais l'intelligence humaine n'a pas évolué grâce à la guerre.
  • La guerre n'est qu'une lâche fuite face aux problèmes de la paix.
  • La troisième guerre mondiale sera une guérilla de l'information, sans distinction entre la participation militaire et civile.
    Culture Is Our Business (1970)
  • Les guerres peuvent être menées avec des armes, mais elles sont gagnées par les hommes. C'est l'esprit des hommes qui suivent et de l'homme qui dirige qui remporte cette victoire.
  • Tout homme a peur lors de sa première bataille. S'il dit qu'il n'a pas peur, c'est un menteur. Certains hommes sont des lâches, mais ils se battent comme les hommes courageux, ou bien ils s'en donnent à cœur joie en regardant se battre des hommes qui ont tout aussi peur qu'eux. Le vrai héros est l'homme qui se bat même s'il a peur.
    Extrait du discours à la Troisième Armée (5 juin 1944)
  • Je connais la guerre comme peu d'autres hommes vivant actuellement la connaissent, et rien d'autre ne m'est plus répugnant. J'ai longuement préconisé son abolition complète, car sa capacité à détruire alliés autant qu'ennemis l'a rendue inutile comme méthode de résolution de conflits internationaux.
    Discours au Congrès des États-Unis d'Amérique, 19 avril 1951
  • [...] une fois que nous sommes forcés de faire la guerre, il n'y a pas d'autre possibilité que d'utiliser tous les moyens disponibles pour la terminer rapidement. L'objet même de la guerre est la victoire, et non pas l'indécision prolongée. À la guerre, il n'y a pas de substitut pour la victoire.
    Discours au Congrès des États-Unis d'Amérique, 19 avril 1951
  • La lucidité — ouverture de l'esprit sur le vrai — ne consiste-t-elle pas à entrevoir la possibilité permanente de la guerre ?
    Totalité et Infini, éd. Le Livre de poche
  • L'amour et la guerre s'apprennent mieux sur le terrain que dans les livres.
    Mémoires d'un voyou, éd. Grasset
  • La plus extravagante idée qui puisse naître dans la tête d'un politique est de croire qu'il suffise à un peuple d'entrer à main armée chez un peuple étranger, pour lui faire adopter ses lois et sa constitution. Personne n'aime les missionnaires armés ; et le premier conseil que donnent la nature et la prudence, c'est de les repousser comme des ennemis.
    Deuxième discours sur la guerre, 2 janvier 1792
  • Pitié pour nos soldats qui sont morts ! Pitié pour nous vivants qui étions auprès d'eux, pour nous qui nous battrons demain, nous qui mourrons, nous qui souffrirons dans nos chaires mutilées ! Pitié pour nous, forçats de guerre qui n'avions pas voulu cela, pour nous tous qui étions des hommes, et qui désespérons de jamais le redevenir.
    La Boue, éd. Flammarion
  • La guerre fait des nobles, aussi les nobles font-ils la guerre.
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