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Il n'existe que trois êtres respectables : le prêtre, le guerrier, le poète. Savoir, tuer et créer.
Il n'existe que trois êtres respectables : le prêtre, le guerrier, le poète. Savoir, tuer et créer.
Dans la guerre, on n'a plus besoin de montres. La faim renseigne très bien sur l'heure. La peur fait sonner chaque seconde, mieux que des aiguilles.
Si nous considérons les nombreux problèmes qui touchent l'humanité aujourd'hui, il apparaît que c'est elle qui les a créés : guerres, massacres, conflits frontaliers, nationalismes… Prendre à coeur l'intérêt de nos voisins, c'est prendre à coeur notre propre avenir. L'équation est simple : si nous frappons l'ennemi, nous nous frappons nous-mêmes.
La guerre est l'art de détruire les hommes et la politique celui de les tromper.
Les guerres sont comme les feux de broussailles, si on n'y prend garde, elles se mondialisent.La Fée Carabine, éd. Gallimard
Nous savons depuis 1914 qu'une guerre mondiale peut éclater sans que personne ne l'ait voulue.
La guerre met la raison au service de la folie.
La guerre témoigne d'une incapacité à régler de façon complexe des problèmes fondamentaux.
La guerre est beaucoup plus qu'agression et conquête, c'est une suspension des contrôles de "civilisation", un déchaînement ubrique des forces de destruction. Et quand s'opposent , dans le jeu de la vie et de mort, non seulement des intérêts et des fureurs, mais aussi le sens de ce qui est sacré et maudit, de ce qui est juste et de ce qui est vrai, lorsque les dieux combattent avec les armées, le déferlement va jusqu'au génocide.Le paradigme perdu, éd. Seuil
Évitons dès le temps de paix l'hystérie de guerre qui transforme l'adversaire en ennemi, celui ci en ignoble porteur du Mal, et nous mêmes en chevaliers du Bien.
L'origine des conflits, c'est le « nous », ce « nous » d'une communauté contre une autre, ce « nous » exprimant une identité et justifiant d'attaquer les identités étrangères.Ulysse from Bagdad, éd. Albin Michel
Qu'elle soit nécessaire, ou même justifiée, ne croyez jamais que la guerre n'est pas un crime.
Les vrais vaincus de la guerre, ce sont les morts.
Les armes et les guerres sont deux pestes qui moissonnent la jeunesse des états.
Dans une guerre, c'est toujours l'adversaire qui commence.