• L'existence ne présente pas un grand intérêt lorsqu'on a pour but que soi même.
  • L'existence ne présente pas grand intérêt lorsqu'on a pour but que soi-même.
    Lambeaux
  • Il faut parfois toute une existence pour parcourir le chemin qui mène de la peur et l'angoisse au consentement à soi-même. À l'adhésion à la vie.
    Dans la lumière des saisons, éd. P.O.L
  • On peut continuer à exister sans son âme, tant que le cœur et le cerveau fonctionnent. Mais on n'a plus aucune conscience de soi, plus de mémoire, plus... rien. Et plus aucune chance de guérison. On existe, c'est tout. Comme une coquille vide.
    Le Prisonnier d'Azkaban, éd. Folio
  • Je ne pouvais m'en apercevoir tout seul que j'existais ? Il semble que non. Il semble que ce doit être quelqu'un d'autre qui le signale.
    Montedidio, éd. Gallimard
  • Quand on pense à quel point l'existence est déjà pour ainsi dire toute tracée chez certains, alors que pour d'autres, elle change d'année en année, parfois même de jour en jour…
    Les Dernières Cartes (1926)
  • L'homme est le seul animal pour lequel sa propre existence est un problème qu'il doit résoudre.
    L'Homme pour lui-même, éd. sociales françaises
  • C'est peu de chose, en général, une vie humaine, ça peut se résumer à un nombre d'événements restreint.
  • Tout peut arriver dans la vie, et surtout rien.
    Plateforme, éd. Flammarion
  • Ce que je veux, c'est être au cœur de ma vie – être là où l'on se trouve, contemporain de soi-même dans sa vie, prêter une totale attention au monde, qui vous inclut.
  • Arracher l'éternel au désespérément fugace est le grand tour de magie de l'existence humaine.
  • Aux plus faibles pour les gagner au devoir de vivre, à la joie de vivre, il faut le bonheur, l'amour, la paix au cœur, le charme continu des présences douces. Et il n'est pas un de nous qui, à certaines heures, ne soit un faible à son tour.
    Nouvelles conversations de Goethe avec Eckermann (1901)
  • Ceux qui ont peur de mourir, ont souvent peur de vivre. Ils respirent prudemment et attendant la fin.
  • La finance, le cinéma, la presse, tout ça c'est bien joli, mais le vrai, le grand marché, c'est le sens de la vie. Nous le cherchons tous, mais rares sont ceux qui peuvent se vanter de l'avoir trouvé. Vous êtes-vous déjà demandé combien vous seriez prêt à payer pour avoir enfin l'impression d'être le héros de votre existence ?
    Ada, éd. Gallimard
  • J'aime vivre. Éperdument. Toute mon existence, même lorsqu'elle était traversée de douloureuses épreuves, j'ai adoré vivre. Pour autant, je n'ignore pas que la vie est une pièce qui se joue du lever au baisser du rideau. Et le temps qui s'écoule entre ces deux séquences peut être joyeux ou funeste, bref ou interminable, fade ou tumultueux. La conscience de cette réalité et l'emploi de cette allégorie théâtrale ne sont pas sans conséquences : toute pièce qui s'éternise devient ennuyeuse. Ma propre vie n'échappe pas à cette règle. Et je vois sans aucune frayeur qu'un terme sera mis à la pièce.
    L'éthique est une boussole, éd. de l'Aube