• La plupart se croient sur terre pour trouver l'amour, devenir riche, exercer un pouvoir, produire des points de croissance ou laisser son emprunte dans les sables du temps. Les gens qui se savent sur terre pour contempler le ciel, ils sont rares.
  • Tu n'existes pas pour impressionner le monde. Tu existes pour vivre ta vie d'une façon qui fera ton bonheur.
  • C'est bon de se savoir là, un animal, un être vivant, une bête quelconque qui dort et respire sous le soleil de tout le monde, sur un bout de terre de deux mètres carrés. S'il lui prenait l'envie de penser, que penserait une cigale de l'éternité ?
    Femmes, éd. de L'Herne
  • Ce malaise d'exister, est-ce qu'il ne vient pas avant tout de ce qu'on se paie le luxe d'être insatisfait, de trouver qu'on ne vit pas à suffisance ?
  • Le meilleur de soi représente notre essence. Et notre essence se compose de nos goûts profonds, de nos talents, de nos qualités, de nos dons et de nos aptitudes. Le meilleur de soi n'est pas une chose à atteindre, c'est une chose à être et à exprimer. Il nous invite à utiliser nos talents pour nous transformer et pour transformer le monde. Le meilleur de soi est l'outil avec lequel nous réalisons notre mandat de vie : ce que nous sommes venus faire sur terre. [...] L'existence se joue d'instant en instant. Nous pouvons faire de notre vie un déplorable gâchis en refusant d'écouter nos crissements internes ou au contraire la transformer en œuvre d'art. Le choix est entre nos mains.
    Le meilleur de soi, éd. Robert Laffont
  • C'est la présence de la mort qui donne un sens à la vie.
  • Dans le grand drame de l'existence, nous sommes à la fois spectateurs et acteurs.
  • Comment peut-on se prendre au sérieux quand l'existence est si éphémère et qu'elle ne cesse de courir vers sa fin ?
  • Dès qu'on met le pied sur terre, il faut renoncer à toute idée de permanence.
    Babylone, éd. Flammarion
  • On attend tout de l'existence. On peut se soumettre aux lois du hasard, affirmer sa liberté et se rebeller contre ses revirements tragiques, on peut ployer sous les déterminismes ou tenter d'échapper à soi, mais c'est toujours dans l'adversité que la vérité se manifeste car vivre n'est qu'osciller entre des fulgurances contraires : l'amour et la déception ; l'espérance et le renoncement ; le bonheur et l'épreuve. On se trompe, on se trompe tout le temps. Où est la vérité ? Où est le mensonge ? La relation humaine n'offre aucun mode d'emploi, on n'a pas de grille de lecture, on tâtonne, ce n'est parfois que du ressenti, on s'appuie sur le lien qu'on a été capable de créer, nos propres convictions, notre instinct – qui souvent nous trahit –, et on aura beau se fier à des éléments cohérents, chercher à tout maîtriser, il y aura toujours une part d'incertitude, une marge d'erreur – quoi qu'on fasse, l'individu reste une énigme aux autres et à lui-même ; on ne sait jamais qui on a en face de soi…
    La décision, éd. Gallimard
  • Nous savons ce que nous sommes, mais nous ne savons pas ce que nous pourrions êtres.
    Les Sables de la mer, éd. Plon
  • La raillerie est notre seul recours puisque nous n'avons pas le courage de fausser compagnie à l'existence.
    Les Sables de la mer, éd. Plon
  • Tout ce qui est digne d'exister est aussi digne d'être connu.
    L'essence du christianisme, éd. Gallimard
  • Il y a trois questions qu'un homme digne de ce nom doit se poser : d'où est-ce que je viens ? Qu'est-ce que je fais sur cette terre ? Où est-ce que je vais ?
    L'évangile du nouveau monde, éd. Buchet-Chastel
  • L'existence m'apparaît comme la machination d'un mystère si fantastique et si théâtral que je tremble toujours de ne pas remplir congrûment le rôle qui m'y fut assigné.
    La fête noire, éd. Gallimard
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