• Écrire, c'est jouer avec le silence, c'est dire, de manière détournée, des secrets indicibles dans la vie réelle. La littérature est un art de la rétention
    Le parfum des fleurs la nuit, éd. Stock
  • Écrire, cela signifie que vous êtes capable de ressentir plus fort que les autres et de transmettre ensuite.
    La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, éd. de Fallois/L'Âge d'Homme
  • Écrire, c'est comme boxer, mais c'est aussi comme courir. C'est pour ça que je vous envoie tout le temps battre le pavé : si vous avez la force morale d'accomplir de longues courses sous la pluie, dans le froid, si vous avez la force de continuer jusqu'au bout, d'y mettre toutes vos forces, tout votre coeur, et d'arriver à votre but, alors vous serez capable d'écrire. Ne laissez jamais la fatigue ni la peur vous en empêcher. Au contraire, utilisez-les pour avancer.
    La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, éd. de Fallois/L'Âge d'Homme
  • Si les écrivains sont des êtres fragiles, c'est parce qu'ils peuvent connaître deux sortes de peines sentimentales, soit deux fois plus que les êtres humains normaux : les chagrins d'amour et les chagrins de livre. Écrire un livre, c'est comme aimer quelqu'un : ça peut devenir très douloureux.
    La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, éd. de Fallois/L'Âge d'Homme
  • Pourquoi j'écris ? Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils en sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l'inviolable muraille de notre esprit, de l'imprenable forteresse de notre mémoire.
    Le Livre des Baltimore, éd. de Fallois
  • Un texte n’est jamais bon. Il y a simplement un moment où il est moins mauvais qu'avant.
    La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, éd. de Fallois/L'Âge d'Homme
  • Les gens pensent qu'en tant qu'écrivain, votre vie est plutôt paisible. Récemment encore, un de mes amis, se plaignant de la durée de ses trajets quotidiens entre sa maison et son bureau, finit par me dire : « Au fond, toi, tu te lèves le matin, tu t'assieds à ton bureau et tu écris. C'est tout. » Je n'avais rien répondu, certainement trop abattu de réaliser combien, dans l'imaginaire collectif, mon travail consistait à ne rien faire. Les gens pensent que vous n'en fichez pas une, or c'est justement quand vous ne faites rien que vous travaillez le plus dur. Écrire un livre, c'est comme ouvrir une colonie de vacances. Votre vie, d'ordinaire solitaire et tranquille, est soudain chahutée par une multitude de personnages qui arrivent un jour sans crier gare et viennent chambouler votre existence. Ils arrivent un matin, à bord d'un grand bus dont ils descendent bruyamment, tout excités qu'ils sont du rôle qu'ils ont obtenu. Et vous devez faire avec, vous devez vous en occuper, vous devez les nourrir, vous devez les loger. Vous êtes responsable de tout. Parce-ce que vous, vous êtes l'écrivain.
    Le Livre des Baltimore, éd. de Fallois
  • je suis venu à l'écriture, car c'est le moyen de gagner sa vie le moins douloureusement possible.
    Une journée avec Jean-Paul Dubois, elle.fr, 29 septembre 2008
  • J'ai songé que la vie, c'est un peu comme l'écriture, on ne trouve jamais ce qu'on cherche, on trouve autre chose, et c'est cette autre chose, surprenante, mystérieuse, troublante, qui en fait la beauté.
    Rêve d'amour, éd. Stock
  • L'écriture, comme l'amour, permet de tout oublier. L'écriture, comme l'amour, permet de renaître.
  • L'écriture, comme l'amour, n'a de sens que si l'on accepte de perdre pied. De quitter le rivage. Quitter la terre ferme, s'enfoncer dans l'eau du fleuve, se laisser emporter. Bien sûr, il y a un risque à prendre : en amour, comme en écriture, on peut y laisser sa peau.
    L'Écriture et la Vie, éd. des Busclats
  • Écrire c'est lutter contre le silence. [...] Écrire c'est aussi tenter de mettre en ordre ce qui dans ma vie l'était si peu.
    La Confusion des peines, éd. Stock
  • J'écris pour une seule raison, il y a en moi une voix qui refuse de se laisser réduire au silence.
  • Écrire est un acte religieux, une manière d'ordonner, corriger, réapprendre et réaimer les gens et le monde, tels qu'ils sont et pourraient être. Le texte écrit reste, voyageant de son côté dans le monde.
    Journaux, éd. Gallimard
  • Je n'ai jamais vraiment su pourquoi j'écris… Peut-être parce que le réel ne sera jamais suffisant…
    Boomerang, France Inter, 25 février 2020
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