• Pourquoi j'écris ? Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils en sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l'inviolable muraille de notre esprit, de l'imprenable forteresse de notre mémoire.
    Le Livre des Baltimore, éd. de Fallois
  • Un texte n’est jamais bon. Il y a simplement un moment où il est moins mauvais qu'avant.
    La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, éd. de Fallois/L'Âge d'Homme
  • Les gens pensent qu'en tant qu'écrivain, votre vie est plutôt paisible. Récemment encore, un de mes amis, se plaignant de la durée de ses trajets quotidiens entre sa maison et son bureau, finit par me dire : « Au fond, toi, tu te lèves le matin, tu t'assieds à ton bureau et tu écris. C'est tout. » Je n'avais rien répondu, certainement trop abattu de réaliser combien, dans l'imaginaire collectif, mon travail consistait à ne rien faire. Les gens pensent que vous n'en fichez pas une, or c'est justement quand vous ne faites rien que vous travaillez le plus dur. Écrire un livre, c'est comme ouvrir une colonie de vacances. Votre vie, d'ordinaire solitaire et tranquille, est soudain chahutée par une multitude de personnages qui arrivent un jour sans crier gare et viennent chambouler votre existence. Ils arrivent un matin, à bord d'un grand bus dont ils descendent bruyamment, tout excités qu'ils sont du rôle qu'ils ont obtenu. Et vous devez faire avec, vous devez vous en occuper, vous devez les nourrir, vous devez les loger. Vous êtes responsable de tout. Parce-ce que vous, vous êtes l'écrivain.
    Le Livre des Baltimore, éd. de Fallois
  • je suis venu à l'écriture, car c'est le moyen de gagner sa vie le moins douloureusement possible.
    Une journée avec Jean-Paul Dubois, elle.fr, 29 septembre 2008
  • J'ai songé que la vie, c'est un peu comme l'écriture, on ne trouve jamais ce qu'on cherche, on trouve autre chose, et c'est cette autre chose, surprenante, mystérieuse, troublante, qui en fait la beauté.
    Rêve d'amour, éd. Stock
  • L'écriture, comme l'amour, permet de tout oublier. L'écriture, comme l'amour, permet de renaître.
  • L'écriture, comme l'amour, n'a de sens que si l'on accepte de perdre pied. De quitter le rivage. Quitter la terre ferme, s'enfoncer dans l'eau du fleuve, se laisser emporter. Bien sûr, il y a un risque à prendre : en amour, comme en écriture, on peut y laisser sa peau.
    L'Écriture et la Vie, éd. des Busclats
  • Écrire c'est lutter contre le silence. [...] Écrire c'est aussi tenter de mettre en ordre ce qui dans ma vie l'était si peu.
    La Confusion des peines, éd. Stock
  • J'écris pour une seule raison, il y a en moi une voix qui refuse de se laisser réduire au silence.
  • Écrire est un acte religieux, une manière d'ordonner, corriger, réapprendre et réaimer les gens et le monde, tels qu'ils sont et pourraient être. Le texte écrit reste, voyageant de son côté dans le monde.
    Journaux, éd. Gallimard
  • Je n'ai jamais vraiment su pourquoi j'écris… Peut-être parce que le réel ne sera jamais suffisant…
    Boomerang, France Inter, 25 février 2020
  • Je n'ai jamais vraiment su pourquoi j'écris… Peut-être parce que le réel ne sera jamais suffisant…
    Boomerang, France Inter, 25 février 2020
  • Il y a un prix à payer pour la liberté. L'humiliation, la solitude, l'isolement… Mais cela vaut le coup : être humain, c'est se faire sa propre place dans ce monde. Ma liberté à moi, c'était d'écrire, toujours.
    Boomerang, France Inter, 21 octobre 2020
  • On doit chaque fois écrire comme si l'on écrivait pour la première et la dernière fois.
    Aphorismes, éd. Mille et une nuits
  • Le journaliste est stimulé par l'échéance : il écrit plus mal quand il a le temps.
    Aphorismes, éd. Mille et une nuits
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