• Écrire, c'est comme presser un fruit, il faut que le jus sorte !
  • Lorsque nous écrivons un ouvrage, que désirons-nous sinon un lecteur qui ait l'esprit assez inoccupé pour vraiment nous lire et se laisser silencieusement envahir ?
    Le Travail intellectuel
  • Moi, j'écris quand je me réveille. Je suis encore un peu dans la nuit, il me reste quelque chose du rêve. Je dois écrire avant de prendre une douche, en général dès qu'on s'est lavé, c'est foutu, on n'est plus bon à rien.
  • L'écriture ne soulage guère. Elle retrace, elle délimite. Elle introduit un soupçon de cohérence, l'idée d'un réalisme.
    Extension du domaine de la lutte, éd. Maurice Nadeau.
  • Toute écriture est une forme d'abandon.
  • J'arrêterai d'écrire sur le sexe quand les gens arrêteront de s'y intéresser.
  • Dans le vide creusé par le temps, l'écriture prend sa place, ravive les sens, réveille les doutes et le désir.
    Un soir de décembre, éd. Jean-Claude Lattès
  • J'écris à même la source, là où le temps est aboli, là où il s'est arrêté. À brûle-pourpoint.
    Un soir de décembre, éd. Jean-Claude Lattès
  • Ceux sui croient que la grammaire n'est qu'un ensemble de règles et de contraintes se trompent. Si on s'y attache la grammaire révèle le sens caché de l'histoire, dissimule le désordre et l'abandon, relie les éléments, rapproche les contraires, la grammaire est un formidable moyen d'organiser le monde comme on voudrait qu'il soit.
    No et moi, éd. Jean-Claude Lattès
  • J'aime follement les arbres et leur symbolique puissante. Tel un végétal, l'écriture a ses saisons et chaque roman est un nouveau printemps. J'ignore à quelle essence j'appartiens, mais je sais que je ne suis qu'un petit trait d'union, entre la terre et la lumière.
    Sous l'écorce, éd. Le Robert
  • L'écriture, c'est comme le crochet pour moi ; j'ai toujours peur de manquer un point.
  • Personne ne sait pour qui il écrit. Chaque livre est un message dans une bouteille jetée à la mer dans l'espoir qu'il atteigne une autre rive.
    Mon pays réinventé, éd. Grasset
  • Écrire, cela signifie que vous êtes capable de ressentir plus fort que les autres et de transmettre ensuite.
    La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, éd. de Fallois/L'Âge d'Homme
  • Écrire, c'est comme boxer, mais c'est aussi comme courir. C'est pour ça que je vous envoie tout le temps battre le pavé : si vous avez la force morale d'accomplir de longues courses sous la pluie, dans le froid, si vous avez la force de continuer jusqu'au bout, d'y mettre toutes vos forces, tout votre coeur, et d'arriver à votre but, alors vous serez capable d'écrire. Ne laissez jamais la fatigue ni la peur vous en empêcher. Au contraire, utilisez-les pour avancer.
    La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, éd. de Fallois/L'Âge d'Homme
  • Si les écrivains sont des êtres fragiles, c'est parce qu'ils peuvent connaître deux sortes de peines sentimentales, soit deux fois plus que les êtres humains normaux : les chagrins d'amour et les chagrins de livre. Écrire un livre, c'est comme aimer quelqu'un : ça peut devenir très douloureux.
    La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, éd. de Fallois/L'Âge d'Homme
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