• Le niveau de vie de tout homme et de toute classe ne peut être jugé correctement que si on l'apprécie par rapport à la situation de l'époque donnée et des autres couches de la même société.
    Introduction à l'économie politique (1916)
  • [Le libéralisme économique] considère la concurrence comme supérieure non seulement parce qu'elle est dans la plupart des circonstances la méthode la plus efficace qu'on connaisse, mais plus encore parce qu'elle est la seule méthode qui permette d'ajuster nos activités les unes aux autres sans intervention arbitraire ou coercitive de l'autorité.
    La Route de la servitude, éd. PUF
  • Il n'y a rien dans les principes du libéralisme qui permette d'en faire un dogme immuable ; il n'y a pas de règles stables, fixées une fois pour toutes. Il y a un principe fondamental : à savoir que dans la conduite de nos affaires nous devons faire le plus grand usage possible des forces sociales spontanées, et recourir le moins possible à la coercition.
    La Route de la servitude, éd. PUF
  • La tendance moderne vers le socialisme signifie une rupture brutale avec toute l’évolution de la civilisation occidentale. [..] Nous abandonnons rapidement non seulement les idées de Cobden, de Bright, de Smith, de Hume, de Locke, de Milton mais encore une des caractéristiques les plus saillantes de la civilisation occidentale telle qu’elle s’est édifiée sur les fondations posées par le christianisme, par la Grèce et par Rome. Ce qu’on abandonne, ce n’est pas simplement le libéralisme du 19e et du 18e siècle, mais encore l’individualisme fondamental que nous avons hérité d’Érasme et de Montaigne, de Cicéron et de Tacite, de Périclès et de Thucydide.
    La Route de la servitude, éd. PUF
  • La concurrence est précieuse précisément parce qu’elle constitue une méthode de découverte, dont nous n’aurions pas besoin si ses résultats pouvaient être prédits.
    Droit, législation et liberté, éd. PUF
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