• Mes clients sont libres de choisir la couleur de leur voiture à condition qu'ils la veuillent noire.
  • Au volant, n'importe qui devient un chef, soucieux d'imposer la justice, sa justice, aux autres conducteurs... Les complexes se défoulent, les fantasmes se rentrent dedans à cent à l'heure.
  • Le stationnement est devenu mission impossible à Paris, le mieux c'est encore d'acheter une voiture déjà garée.
  • Conduire dans Paris, c'est une question de vocabulaire.
  • Les Français mettent dans leur voiture autant d'amour propre que d'essence.
  • Je crois que l'automobile est aujourd'hui l'équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques : je veux dire une grande création d'époque, conçue passionnément par des artistes inconnus, consommée dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier qui s'approprie en elle un objet parfaitement magique.
    Mythologies, éd. Seuil
  • Ecrire, c'est un peu comme d'être au volant d'une voiture, la nuit, en hiver et rouler sur le verglas, sans aucune visibilité.
  • Le permis, ce n'est pas seulement le droit de conduire une bagnole, c'est un cap, c'est le franchissement d'une frontière certes invisible et pourtant bien réelle. D'un coup, on n'est plus regardé comme avant, on devient une grande personne, on est présumé responsable, présumé autonome. Depuis l'origine, on dépend de nos parents, de leurs décisions, de leurs interdictions et de leurs autorisations, de leur bon vouloir, de leur disponibilité. On a été maintenu dans la docilité, la malléabilité. Et là, pour la première fois, on fait les choses par nous-même, on monte seul à bord, on tient le volant, on choisit le lieu où on veut aller.
    Un soir d'été, éd. Julliard
  • Je suis content de ma bagnole, peut-on appeler ça de l'auto-satisfaction ?
  • Pour attirer les hommes, je porte un parfum qui s'appelle « Intérieur de voiture neuve » !