• J'aurais aimé être dessinateur de bandes dessinées. C'est ça qui me plaisait vraiment. Parce que, dans la bande dessinée, il y a la littérature, les mots, donc - vous pouvez dire des choses très bien dans les bulles de bandes dessinées -, et puis il y a le dessin, qui permet d'échapper aux mots chaque fois que vous en avez envie. C'est vraiment une fusion. Je crois que les arts qui réalisent une fusion entre deux ou trois éléments sont particulièrement accomplis.
    Ailleurs, entretiens sur France Culture avec Jean-Louis Ezine, éd. Arléa
  • Je connais un critique qui est en même temps auteur, ce qui le met en tant qu'auteur dans une situation critique.
  • En fin de vie, l'auteur est en phrase terminale.
  • Je pense qu'un jour, je vais tomber dans le domaine public et que ça ne me fera même pas mal.
    Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable, éd. Le Castor Astral
  • Il y a des auteurs qui s'écoutent écrire.
    Mes pensées « profondes », éd. Cercle du Livre de France
  • L'écrivain joue aux maux croisés quand l'auteur ne fait que des mots.
  • La position de l'auteur est une position bizarre. En un sens, les personnages ne lui font pas bon accueil. Les personnages lui résistent, ils ne sont pas faciles à vivre, ils sont impossibles à définir. Vous ne pouvez certainement pas leur donner d'ordres.
    Extrait du discours de réception du prix Nobel de littérature, le 7 décembre 2005