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L'attention est le chemin qui conduit à l'affranchissement. Ceux qui sont attentifs ne meurent pas. Les inattentifs sont déjà comme des morts.
L'attention est le chemin qui conduit à l'affranchissement. Ceux qui sont attentifs ne meurent pas. Les inattentifs sont déjà comme des morts.
C'est par défaut d'attention qu'on ne s'étonne pas plus souvent.
L'attention, en tout, c'est ce qui nous sauve.La politique tirée de l'écriture sainte (1709)
Tout le mal dans cette vie provient d'un défaut d'attention à ce qu’elle a de faible et d'éphémère.
Si l'on devient lucidement attentif, on dispose d'une extraordinaire énergie ...cette énergie de l'attention, c'est la liberté.
On ne voit que ce qu'on regarde.
Pour comprendre que tout est symbole et parabole de par le monde, il ne nous manque qu'une capacité d'attention infinie.Le Roi des Aulnes, éd. Gallimard
Chaque moment de vie, bien regardé, est merveilleux. Il n'y a pas de moments communs, banals. Tout est dans l'attention.De l'urgent, du presque rien et du rien du tout, éd. du Cherche Midi
Quarante années durant, j'ai vu. Aujourd'hui je regarde.
L'attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité.Correspondance avec Joë Bousquet
Je prête autant d'attention à l'homme qui produit l'oeuvre qu'à l'oeuvre elle-même.
Si l'on sait qu'on ne sait pas, si l'on est attentif à ce que l'on ne connait pas, si l'on guette ce qui apparait comme inconnu, c'est alors qu'une découverte est possible.
Être attentif avec miséricorde aux êtres et aux choses, c'est leur donner le droit à leur impermanence maus aussi à leur capacité d'évoluer, de se transformer et de changer.
L'attention (prosochè) est l'attitude spirituelle fondamentale du stoïcien. C'est une vigilance et une présence d'esprit continuelles, une conscience de soi toujours éveillée, une tension constante de l'esprit. Grâce à elle, le philosophe sait et veut pleinement ce qu'il fait à chaque instant. Grâce à cette vigilance d'esprit, la règle de vie fondamentale, c'est-à-dire la distinction entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous, est toujours « sous la main » (procheiron).Exercices spirituels et philosophie antique, éd. Albin Michel