• Je veux voir le monde à travers toi ; car ainsi je ne verrai pas le monde mais rien que toi, toi, toi !
    Lettres à Lou Andreas-Salomé, 8 juin 1897 - Ed. Mille et une nuits
  • Je suis à toi comme le bâton est au randonneur, mais je ne te soutiens pas. Je suis à toi comme le sceptre est à la reine - mais je ne t'enrichis pas. - Je suis à toi comme la dernière petite étoile est à la nuit, même si celle-ci ignore presque tout de son existence et de son scintillement.
    Lettres à Lou Andreas-Salomé, 8 juin 1897 - Ed. Mille et une nuits
  • Je pense à toi à chaque moment de la journée, et mes pensées inquiètes accompagnent tous tes pas. Le moindre souffle sur ton front est un baiser de mes lèvres, et chaque rêve te parle avec ma voix. Mon amour est comme un manteau qui t'enveloppe pour te protéger et te réchauffer ?
    Lettres à Lou Andreas-Salomé, 5 septembre 1897 - Ed. Mille et une nuits
  • Il n'est pas seulement précieux que deux êtres se reconnaissent, il est essentiel qu'ils se rencontrent au bon moment et célèbrent ensemble de profondes et silencieuses fêtes qui les soudent dans leurs désirs pour qu'ils soient unis face aux orages. Combien de gens se seront-ils manqués pour n'avoir pas eu le temps de s'habituer l'un à l'autre ? Avant que deux êtres aient le droit d'être malheureux ensemble, il leur faut avoir connu la félicité ensemble et avoir en commun un souvenir sacré qui maintienne un même sourire sur leurs lèvres et une même nostalgie dans leurs âmes. Ils ressemblent alors à des enfants unis dans la joie d'une fête de Noël ; quand ils trouvent quelques minutes de répit au cours des longues journées pâles, ils s'assoient l'un à côté de l'autre et, les joues en feu, se racontent la nuit baignée de lumières et d'une odeur de sapin... Ces êtres-là traversent tout les orages ensemble.
    Lettres à Lou Andreas-Salomé, 5 septembre 1897 - Ed. Mille et une nuits
  • C'est le miracle qui se produit à chaque fois pour ceux qui aiment vraiment, plus ils donnent, plus ils possèdent.
  • Il n'y a rien de plus ardu que de s'aimer. C'est un vrai travail, à reprendre sans cesse…
  • L'amour est un maître qui n'a pas de supérieur, l'amour est le médecin et l'éducateur des âmes.
    La conduite de la vie (1860)
  • Peu importe qu'il soit un malentendu, triste ou joyeux, tomber amoureux est toujours un début de victoire.
  • Un amour véritable accepte tout de la personne ou de la chose aimée ; on la prend comme elle est, avec ses qualités et ses défauts.
    Le voyage en Grèce
  • L'amour vrai tient du complot. Il naît de la confidence, se galvaude en déclarations et meurt de publicité.
    La Neige brûle, éd. Grasset
  • L'homme commence par aimer l'amour et finit par aimer une femme. La femme commence par aimer un homme et finit par aimer l'amour.
    Des pas sur le sable..., éd. Mercure de France
  • L'amour est un choix perpétuel. Il exige une liberté perpétuelle, car, sans liberté, il n'y a pas de choix. Il faut pouvoir s'en aller à tout instant.
    Épilogues (Réflexions sur la vie, 1895-1898), éd. Mercure de France
  • On aime ou on n'aime pas. Aimer, c'est désirer. Désirer, c'est agir déjà.
    Épilogues (Réflexions sur la vie, 1895-1898), éd. Mercure de France
  • L'amour n'est grand que dans l'inconscience de sa grandeur.
    Épilogues (Réflexions sur la vie, 1895-1898), éd. Mercure de France
  • L'amour est toujours triste, parce qu'il est toujours passé quand on s'en aperçoit.
    Lettres intimes à l'Amazone, éd. Mercure de France
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