• L'amour-propre est une vipère endormie sur laquelle il n'est jamais prudent de marcher, à moins qu'on ne l'écrase d'un coup.
    Ange Pitou (1851)
  • Les femmes permettent quelquefois qu'on trompe leur amour, jamais qu'on blesse leur amour-propre, et l'on blesse toujours l'amour-propre d'une femme quand, deux jours après qu'on est son amant, on la quitte, quelles que soient les raisons que l'on donne à cette rupture.
    La Dame aux camélias (1852)
  • Seuls les gens que j'aime peuvent voir, toucher et blesser mon cœur, qui, pour eux, est ouvert et découvert ; les autres ne peuvent atteindre que la peau, et ma peau est endurcie.
  • On voit dans le cœur des femmes par les trous qu'on fait à leur amour-propre.
  • Il en est des blessures d'amour-propre comme des autres, le temps qui passe en guérit la brûlure, puis l'on vieillit et tout ce qui a troublé perd de son importance, vu de loin et de haut.
    Lettres à sa famille (1775-1830)
  • Quiconque s'aime à la folie ne se heurte à aucun rival.
  • Si on ne s'aimait pas tant soi-même, on serait toujours seuls.
  • L'amour-propre dore si bien nos vices que nous les prenons pour des vertus.
    La médisance (1688)
  • Ôtez l'amour-propre de l'amour, il en reste trop peu de chose.
    Maximes
  • Rien de tel comme un coup de fer rouge sur l'amour-propre pour cicatriser les scrupules !
    Les femmes d'amis (1888)
  • L'amour-propre prend le mors aux dents si on lui lâche trop la bride.
    Soliloque d'un penseur (1786)
  • On blesse l'amour-propre ; on ne le tue pas.
  • L'amour de soi, qui ne regarde qu'à nous, est content quand nos vrais besoins sont satisfaits ; mais l'amour-propre, qui se compare, n'est jamais content et ne saurait l'être, parce que ce sentiment, en nous préférant aux autres, exige aussi que les autres nous préfèrent à eux ; ce qui est impossible. Voilà comment les passions douces et affectueuses naissent de l'amour de soi, et comment les passions haineuses et irascibles naissent de l'amour-propre.
    Emile
  • L'amour-propre n'est qu'un sentiment relatif, factice et né dans la société, qui porte chaque individu à faire plus de cas de soi que de tout autre, qui inspire aux hommes tous les maux qu'ils se font mutuellement et qui est la véritable source de l'honneur.
    Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755)
  • L'amour de soi-même est un sentiment naturel qui porte tout animal à veiller à sa propre conservation et qui, dirigé dans l'homme par la raison et modifié par la pitié, produit l'humanité et la vertu.
    Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755)
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • »

Thèmes connexes