Le Prix Jean Monnet de littérature européenne a été créé en 1995 par le LEC Festival (Littératures Européennes Cognac). Il récompense annuellement un auteur ou une autrice européen(ne) pour un ouvrage, qu’il ait été écrit en français ou traduit dans cette langue au cours de l’année précédente. Le Conseil départemental de la Charente apporte une dotation de 5 000 € au lauréat.
Le jury, composé de 10 membres, est présidé par Gérard de Cortanze.
Lauréats du prix Jean Monnet de littérature européenne depuis sa création
- 2024 : Ian McEwan pour Leçon (ed. Gallimard)
- 2023 : Amélie Nothomb pour Le livre des sœurs (ed. Albin Michel)
- 2022 : Jón Kalman Stefánsson pour Ton absence n’est que ténèbres, traduit de l’islandais par Éric Boury (éd. Grasset)
- 2021 : Donal Ryan pour Par une mer basse et tranquille, traduit de l’anglais par Marie Hermet (éd. Albin Michel)
- 2020 : Almudena Grandes pour Les patients du docteur Garcia, traduit de l’espagnol par Anne Plantagenet (éd. JC-Lattès)
- 2019 : Rosella Postorino pour La Goûteuse d’Hitler, traduit de l’italien par Dominique Vittoz (éd. Albin Michel)
- 2018 : Chantal Thomas pour Souvenirs de la marée basse (ed. Seuil)
- 2017 : Dominique Fernandez pour La Société du mystère (éd. Grasset)
- 2016 : Matei Vișniec pour Le Marchand de premières phrases, traduit du roumain par Laure Hinckel (éd. Actes Sud)
- 2015 : Christoph Ransmayr pour Atlas d’un homme inquiet, traduit de l’allemand par Bernard Kreiss (éd. Albin Michel)
- 2014 : Erri De Luca pour Le Tort du soldat, traduit de l’italien par Danièle Valin (éd. Gallimard )
- 2013 : Michael Kumpfmüller pour La Splendeur de la vie, traduit de l’allemand par Bernard Kreiss (éd. Albin Michel)
- 2012 : Antonio Munoz Molina pour Dans la grande nuit des temps, traduit de l’espagnol par Philippe Bataillon (éd. Seuil)
- 2011 : Sylvie Germain pour Le Monde sans vous (éd. Albin Michel)
- 2010 : Hans Magnus Enzensberger pour Hammerstein, traduit de l’allemand par Bernard Lortholary (éd. Gallimard)
- 2009 : Claudio Magris pour Vous comprendrez donc, traduit de l’italien par Jean et Marie-Noëlle Pastureau (éd L’Arpenteur)
- 2008 : Danièle Sallenave pour Castor de guerre (éd. Gallimard)
- 2007 : Jens Christian Grøndahl pour Piazza Bucarest, traduit du danois par Alain Gnaedig (éd. Gallimard)
- 2006 : Rosetta Loy pour Noir est l’arbre des souvenirs, bleu l’air, traduit de l’italien par Françoise Brun (éd. Albin Michel)
- 2005 : J. G. Ballard pour Millenium People, traduit de l’anglais par Philippe Delamare (éd. Denoël)
- 2004 : Angel Wagenstein pour Adieu Shanghai, traduit du bulgare par Krasimir Kavaldjiev (éd. Esprit des Péninsules)
- 2003 : William Boyd pour À livre ouvert, traduit de l’anglais par Christiane Besse (éd. Seuil)
- 2002 : Patrick Modiano pour La Petite Bijou (éd. Gallimard)
- 2001 : Jorge Semprún pour Le Mort qu’il faut (éd. Gallimard)
- 2000 : Lídia Jorge pour La Couverture du soldat, traduit du portugais par Geneviève Liebrich (éd. Métailié)
- 1999 : Harry Mulisch pour La Découverte du ciel, traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin (éd. Gallimard)
- 1998 : Herbjørg Wassmo pour Ciel cruel, traduit du norvégien par Luce Hinsch (éd. Actes Sud)
- 1997 : Arturo Pérez Reverte pour La Peau du tambour, traduit de l’espagnol par Jean-Pierre Quijano (éd. Seuil)
- 1996 : Pierre Mertens pour Une paix royale, (éd. Seuil)
- 1995 : Antonio Tabucchi pour Pereira prétend, traduit de l’italien par Bernard Comment (éd. Bourgois)