Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, est un écrivain algérien né le 10 janvier 1955. Issu d'une famille modeste, il intègre très jeune une école militaire, suivant les souhaits de son père. Officier dans l'armée algérienne, il commence à écrire sous pseudonyme pour contourner la censure militaire. En adoptant le nom féminin Yasmina Khadra, inspiré des prénoms de son épouse, il protège son identité tout en affirmant une voix littéraire singulière. Son œuvre, traduite dans de nombreuses langues, explore des thèmes liés à la condition humaine, aux conflits, et aux tensions culturelles. Parmi ses ouvrages les plus célèbres figurent Les Hirondelles de Kaboul (2002), L'Attentat (2005), et Ce que le jour doit à la nuit (2008), adapté au cinéma. Depuis sa démission de l'armée en 2000, Yasmina Khadra se consacre entièrement à l'écriture, devenant une figure majeure de la littérature contemporaine.
  • L'homme a inventé la guerre ; la femme a inventé la résistance.
    L'Attentat, éd. Julliard
  • Pour vivre heureux, il faut vivre sans rancune.
    Interview dans le Magazine littéraire, 23 septembre 2008
  • Le livre, c'est le meilleur confident, c'est le meilleur compagnon de l'homme. on peut pas trouver meilleur ami que le livre. Il ne demande rien le livre, il est là, il bouge pas, il prend la poussière, et puis, on l'ouvre, et il vous offre le monde.
  • Si tu n'arrives pas à réaliser tes rêves, réjouis-toi d'y avoir cru. Si tu as perdu toutes tes batailles, dis-toi que la défaite a ses mérites aussi puisqu'elle est la preuve que tu t'es battu.
  • Vis chaque matin comme s'il était le premier et laisse au passé ses remords et méfaits. Vis chaque soir comme comme s'il était le dernier car nul ne sait de quoi demain sera fait.
  • Certes, la femme n'est pas tout, mais tout repose sur elle... Regarde autour de toi, consulte l'histoire, attarde toi sur la terre entière et dis-moi ce que sont les hommes sans les femmes, ce que sont leur voeux. Que l'on soit riche comme Crésus ou aussi pauvre que Job, opprimé ou tyran, aucun horizon ne suffirait à notre visibilité si la femme nous tournait le dos.
    Ce que le Jour doit à la Nuit, éd. Julliard
  • Il y a toujours une vie après l'échec, la mort seule est définitive.
    Les anges meurent de nos blessures, éd. Julliard
  • Écoute ton coeur. Il est le seul à te parler de toi-même, le seul à détenir la vérité vraie. Sa raison est plus forte que toutes les raisons du monde. Fais-lui confiance, laisse-le guider tes pas. Et surtout n'aie pas peur.
    Les hirondelles de Kaboul, éd. Julliard
  • L'amour est fait de hasard et de chance. À une bretelle de la vie, il est là, offrande sur le chemin. S'il est sincère, il se bonifie avec le temps. Et s'il ne dure pas, c'est que l'on s'est trompé de mode d'emploi.
    Les anges meurent de nos blessures, éd. Julliard
  • Il n'y a que deux extrêmes dans la folie des hommes. L'instant où l'on prend conscience de son impuissance, et celui où l'on prend conscience de la vulnérabilité des autres.
    L'Attentat, éd. Julliard
  • Lire, c'est se prendre par la main et se soustraire au chahut des autres, se mettre en retrait pour mieux voir, mieux comprendre et mieux s'instruire.
    Extrait d'une interview avec Marc Sony Ricot
  • Qui rêve trop oublie de vivre.
    L’Attentat, éd. Julliard
  • Celui qui t'a dit qu'un homme ne doit pas pleurer ignore ce qu'un homme veut dire.
    L'Attentat, éd. Julliard
  • Il faut toujours regarder la mer. C'est un miroir qui ne sait pas nous mentir.
  • Il est des silences qu'il ne faut pas déranger. Pareils à l'eau dormante, ils apaisent notre âme.