Søren Kierkegaard, ( - ) est un écrivain, théologien protestant et philosophe danois. Souvent considéré comme le père de l'existentialisme, il explore des questions fondamentales sur l'existence humaine, la foi et la liberté individuelle. Il développe une pensée influencée par ses propres expériences de doute et de solitude. Dans ses écrits, tels que Ou bien… ou bien (1843), Crainte et Tremblement (1843) et Le Concept d'angoisse (1844), il met en lumière la nature subjective de l'expérience humaine et le concept de "saut de foi" pour surmonter les doutes existentiels. Son approche de l'individu face aux choix existentiels et à la responsabilité personnelle a marqué les penseurs ultérieurs, inspirant des figures comme Heidegger, Sartre et Camus.
  • Chaque jour, je me promène dans un état de bien-être… Je me suis promené dans mes meilleures pensées.
  • La vie est un torrent, le temps passe et passe incessamment.
  • Le désespoir est une maladie de l'esprit, du moi, et peut ainsi prendre trois formes : le désespoir où l'on n'a pas conscience d'avoir un moi (ou désespoir improprement dit) ; le désespoir où l'on ne veut pas être soi ; le désespoir où l'on veut être soi.
    La Maladie à la mort
  • Lorsque la passion de la liberté s'est réveillée en l'individu, alors l'individu se choisit lui-même et lutte pour cette possession comme pour son salut, et c'est son salut.
    Ou bien… Ou bien (1843)
  • Il ne faut pas dire du mal du paradoxe, passion de la pensée : le penseur sans paradoxe est comme l'amant sans passion, une belle médiocrité.
    Miettes philosophiques
  • Exister, croit-on, ce n'est rien du tout, et bien moins encore une difficulté ; n'existons-nous pas tous ? Mais penser abstraitement, voilà qui compte. Mais exister vraiment, c'est-à-dire imprégner de conscience son existence que l'on domine pour ainsi dire de la distance de l'éternité, tout en étant précisément en elle encore dans le devenir : en vérité la tâche est ardue.
    Miettes philosophiques
  • L'angoisse est le vertige de la liberté.
    Le concept de l'angoisse
  • La jouissance proprement dite ne réside pas dans la chose dont on jouit, mais dans l'idée qu'on s'en fait.
    Ou bien... ou bien
  • Les hommes sont vraiment absurdes. Ils n'usent jamais des libertés dont ils jouissent, mais ils réclament celles qu'ils n'ont pas ; ils ont la liberté de pensée, ils demandent la liberté de parole.
    Ou bien... ou bien
  • Pour un homme cultivé, voir une farce c'est comme jouer à la loterie, sans le désagrément de gagner de l'argent.
    La reprise
  • On a plus perdu, quand on a perdu sa passion que quand on s'est perdu dans sa passion.
  • Le désespoir est la maladie, non le remède.
    Traité du désespoir
  • La plus haute passion de l'homme, c'est la foi.
    Crainte et tremblement
  • L'innocence n'est pas une perfection dont on doive souhaiter le retour, car y aspirer, c'est déjà l'avoir perdue.
    Le Concept de l'angoisse
  • L'homme seul en tant qu'individu découvre qu'il a une sexualité là où l'animal ne fait que se reproduire.
    Œuvres complètes
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