• Lorsqu'on abolira la propriété privée, qu'on rendra toutes les richesses communes et que chacun pourra participer aux plaisirs qu'elles procurent, la malveillance et l'hostilité qui règnent parmi les hommes disparaîtront. Comme tous les besoins seront satisfaits, nul n'aura plus aucune raison de voir un ennemi en autrui, tous se plieront bénévolement à la nécessité du travail.
    Malaise dans la civilisation, V (1930)
  • L'amour sexuel procure à l'être humain les plus fortes satisfactions de son existence.
    Malaise dans la civilisation, IV (1930)
  • La vie en commun ne devient possible que lorsqu'une pluralité parvient à former un groupement plus puissant que ne l'est lui-même chacun de ses membres, et à maintenir une forte cohésion en face de tout individu pris en particulier.
    Malaise dans la civilisation, III (1930)
  • Que nous importe une longue vie si elle est pauvre en joies et riche en souffrance ?
    Malaise dans la civilisation, III (1930)
  • Il y a quantité de chemins pour conduire au bonheur, mais il n'en est point qui y mène à coup sûr.
    Malaise dans la civilisation, II (1930)
  • Platon disait que les bons sont ceux qui se contentent de rêver ce que les méchants font en réalité.
  • Le problème consiste à écarter l'obstacle le plus grand rencontré par la civilisation, à savoir l'agressivité constitutionnelle de l'être humain contre autrui ; d'où l'intérêt du plus récent des commandements du Surmoi collectif : Aime ton prochain comme toi-même.
    Malaise dans la civilisation
  • L'opposé du jeu n'est pas le sérieux mais la réalité. L'enfant distingue très bien son monde ludique, en dépit de tout son investissement affectif, de la réalité, et il aime étayer ses objets et ses situations imaginés sur des choses palpables et visibles du monde réel.
  • L'angoisse des enfants n'est rien d'autre à l'origine que l'expression du fait que la personne aimée leur manque ; de ce fait, ils abordent chaque étranger avec angoisse.
  • La question du sort de l'espèce humaine me semble se poser ainsi : le progrès de la civilisation saura-t-il, et dans quelle mesure, dominer les perturbations apportées à la vie en commun par les pulsions humaines d'agression et d'autodestruction ?
    Malaise dans la civilisation
  • L'appétit de pouvoir que manifeste la classe régnante d'un État contrecarre une limitation de ses droits de souveraineté. Cet « appétit politique de puissance » … Comment se fait-il que cette minorité-là, puisse asservir à ses appétits la grande masse du peuple ?
    Pourquoi la guerre ? (1932)
  • On a beau rêver de boissons : quand on a réellement soif, il faut se réveiller pour boire.
    Introduction à la psychanalyse, éd. Payot
  • Celui qui est aimé par sa mère, sera un conquistador.
  • Si vous voulez vivre heureux, arrêtez de vous occuper des choses qui vous rendent malheureux.
  • D'erreur en erreur on découvre toute la vérité.