• Les hommes vieillissent toujours mal quand ils restent jeunes.
  • L'ironie est toujours une bonne garantie d'hygiène mentale.
  • La vie est pavée d'occasions perdues.
  • On ne peut pas exister sans être aimé.
  • Sans imagination, l'amour n'a aucune chance.
  • Tu sais quelle est la tragédie de la France ? C'est que c'est un pays qui a eu une influence énorme dans le monde entier. La France a eu tellement d'influence qu'il ne lui en est plus resté pour elle-même.
    Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable, éd. Gallimard
  • Le juste milieu. Quelque part entre s'en foutre et en crever. Entre s'enfermer à double tour et laisser entrer le monde entier. Ne pas se durcir mais ne pas se laisser détruire non plus. Très difficile.
  • Les chemins qui mènent à la liberté et à la dignité humaine passent par bien des abîmes et ne sauraient donc mener d'un seul coup aux sommets...
  • [...] il y a des instants qui ont de la mémoire. L'éphémère vit d'éclairs et je ne demande pas au bonheur une rente.
    Clair de femme, éd. Gallimard
  • Nous crevons de faiblesse, et cela permet tous les espoirs. La faiblesse a toujours vécu d'imagination. La force n'a jamais rien inventé, parce qu'elle croit se suffire. C'est toujours la faiblesse qui a du génie.
    Clair de femme, éd. Gallimard
  • [...] la vie aussi a besoin de gaieté, à l'en juger par les fleurs des champs, qui sourient tellement mieux que les autres.
    Clair de femme, éd. Gallimard
  • Il y a tant d'hommes et de femmes qui se ratent ! Qu'est-ce qu'ils deviennent ? De quoi vivent-ils ? C'est terriblement injuste. Il me semble que si je ne t'avais pas connu, j'aurais passé ma vie à te haïr.
    Clair de femme, éd. Gallimard
  • Il vient donc un moment où vous n'en pouvez plus et où vous êtes dévoré par le besoin de vérité et d'authenticité, de poser des questions et de recevoir des réponses, bref, de communiquer avec tout, avec le tout, et c’est là qu'il convient de faire appel à l'art.
    Gros-Câlin, éd. Mercure de France (publié sous le pseudo d'Émile Ajar)
  • C'est toujours dans les yeux que les gens sont les plus tristes.
    La Vie devant soi (1975, sous le nom d'Émile Ajar), éd. Mercure de France
  • Je n'ai pas une goutte de sang français, mais la France coule dans mes veines.