• Les souvenirs, c'est une chanson que l'on se chante quand on n'a plus de voix.
    Les Enchanteurs, éd. Gallimard
  • Une chose qui compte dans la vie, ce n'est pas qui on est ou ce qu'on fait, mais si on est heureux ou non.
  • Le sommeil du juste. Je crois que c'est les injustes qui dorment le mieux, parce qu'ils s'en foutent, alors que les justes ne peuvent pas fermer l'œil et se font du mauvais sang pour tout.
    La Vie devant soi (1975, sous le nom d'Émile Ajar), éd. Mercure de France
  • Ce sont les faibles qui sauvent l'honneur. La faiblesse est la seule en profondeur de nos sources de respect, de pitié et de tendresse humaine.
  • Vivre, ce n'est ni respirer, ni souffrir, ni même être heureux, vivre est un secret que l'on ne peut découvrir qu'a deux. Le bonheur est un travail d'équipe.
    Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable, éd. Gallimard
  • Les mots d'amour que je murmurais retrouvaient leur enfance, comme s'ils venaient de naître et que rien encore ne leur était arrivé.
    Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable, éd. Gallimard
  • Parce que le bonheur d'un couple tourne toujours le dos au monde.
  • Le bonheur à deux exige une qualité très rare d'ignorance, d'incompréhension réciproque, pour que l'image merveilleuse que chacun avait inventée de l'autre demeure intacte, comme aux premiers instants.
  • je vois la vie comme une course de relais où chacun de nous doit porter plus loin le défi d'être un homme.
  • D'une façon générale, je souffre plus que je ne pense, c'est une question de tempérament ; et je crois qu'on comprend parfois mieux de cette façon-là.
    Les Racines du ciel (1956)
  • Nous savons que Dieu n'est pas inaccessible à la pitié. Il a ses moments de distraction, comme tout le monde : parfois, il oublie un homme, et ça fait une vie heureuse.
    La Danse de Gengis Cohn, éd. Gallimard
  • Vous vous sentez apaisé, sûr de votre identité, désangoissé. Vous risquez donc de ne plus avoir besoin de créer.
  • La société se défend. [...] elle ferme les bordels, [...] afin que la prostitution authentique et noble, celle qui ne se sert pas du cul mais des principes, des idées, du parlement, de la grandeur, de l’espoir, du peuple, puisse continuer par des voies officielles.
    Gros-Câlin (sous le pseudo d'Émile Ajar)
  • C'est parce que l'amour, lui comprend tout, a réponse à tout, résout tout et qu'il n'y a qu'à le laisser faire.
  • C'est une très grande solitude, pour un homme, d'être encore un Français libre. Cela va mal avec l'esprit des temps.
    Bulletin de l'Association des Français libres, 24 août 1970