Robert Merle (29 août 1908 - 27 mars 2004) est un écrivain français. Agrégé d'anglais et docteur ès lettres, Robert Merle enseigne la littérature américaine à l'université de Caen puis de Nanterre. Prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale, il publie Week-end à Zuydcoote (Prix Goncourt 1949), inspiré de l'évacuation de Dunkerque. Son œuvre, marquée par un engagement humaniste, aborde les thèmes de la guerre, de la science et de la condition humaine. Parmi ses romans majeurs : La mort est mon métier (1952), biographie fictive du commandant d'Auschwitz ; L'Île (1962), relecture des mutins du Bounty ; Un animal doué de raison (1967) sur l'intelligence des dauphins. Sa série historique Fortune de France (13 volumes, 1977-2003), chronique de la France des guerres de religion à Louis XIV, connaît un immense succès populaire.
  • Douter, ce n'est pas s'installer dans l'incertitude ; c'est nourrir, l'une après l'autre, deux certitudes contradictoires.
  • Il n'y a rien de tel que l'état de paix pour garder ses illusions.
    Week-end à Zuydcoote, éd. Gallimard
  • Avant cette putain de guerre, on n'était pas malheureux… On était même heureux, je trouve. On se rendait pas compte. C'est maintenant qu'on s'en aperçoit.
    Week-end à Zuydcoote, éd. Gallimard
  • La liberté de la presse est bien réelle, mais elle est inopérante. Dans tous les pays où les moyens d'information appartiennent à l'argent, la grêle voix de la vérité est vite étouffée par les grandes orgues du mensonge et de la confusion.
    Un animal doué de raison, éd. Gallimard
  • La liberté de la presse est bien réelle, mais elle est inopérante. Dans tous les pays où les moyens d'information appartiennent à l'argent, la grêle voix de la vérité est vite étouffée par les grandes orgues du mensonge et de la confusion.