Suivez-nous :
On peut toujours casser les miroirs, le réel n'est pas l'image, il est au-delà.
On peut toujours casser les miroirs, le réel n'est pas l'image, il est au-delà.
Contre le pessimisme général, j'oppose la recherche de la joie, du plaisir. J'entends par là tout l'attirail traditionnel des choses charmantes, les oiseaux, les arbres, l'atmosphère de bonheur qui remplace maintenant dans mes tableaux la poésie inquiétante que je m'étais évertué jadis à attendre.Manifeste du surréalisme en plein soleil
Je n'ai pas à me préoccuper de l'idée : seule l'image compte, l'image inexplicable et mystérieuse car tout est mystère dans notre vie.
Les titres des tableaux ne sont pas des explications et les tableaux ne sont pas des illustrations des titres.
Il est difficile de penser en ne pensant à rien.
Mon seul désir est de m'enrichir de nouvelles pensées exaltantes.
La liberté, c'est la possibilité d'être et non l'obligation d'être.
La révolte est un réflexe de l'homme vivant.
La grande force de défense, c'est l'amour qui engage les amants dans un monde enchanté fait exactement à leur mesure et qui est défendu admirablement par l'isolement.
Tout ce que je sais de l'espoir que je mets dans l'amour c'est qu'il n'appartient qu'à une femme de lui donner une réalité.
L'idée de progrès est liée à la croyance que nous nous rapprochons du bien absolu, ce qui permet à beaucoup de mal actuel de se manifester.
On a trop souvent l'habitude de ramener par un jeu de la pensée, l'étrange au familier. Moi, je m'efforce de restituer le familier à l'étrange.
La valeur réelle de l'art est en fonction de son pouvoir de révélation libératrice.
La poésie écrite est invisible, la poésie peinte a une apparence visible.
Tout dans mes œuvres est issu du sentiment de certitude que nous appartenons, en fait, à un univers énigmatique.