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Le souvenir d'une jouissance joint à la tristesse et au désespoir compose le regret.
Le souvenir d'une jouissance joint à la tristesse et au désespoir compose le regret.Les passions de l'âme (1649)
Pour examiner la vérité, il est besoin une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut.
La jalousie est une crainte qui s'alarme des circonstances les plus légères.Les passions de l'âme (1649)
Le but des études doit être de diriger l'esprit de manière à ce qu'il porte des jugements solides et vrais sur tout ce qui se présente à lui.
Par la sagesse, on n'entend pas seulement la prudence dans les affaires, mais une parfaite connaissance de toutes les choses que l'homme peut savoir, tant par la conduite de sa vie que par la conservation de sa santé et l'invention de tous les arts.
La lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés qui en ont été les auteurs, et même une conversation étudiée en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées ; que l'éloquence a des forces et des beautés incomparables ; que la poésie a des délicatesses et des douceurs très ravissantes.Discours de la méthode (1637)
Ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien.Discours de la méthode (1637)
Ceux qui cherchent le droit chemin de la vérité ne doivent s'occuper d'aucun objet dont ils ne puissent avoir une certitude égale aux démonstrations de l'arithmétique et de la géométrie.Règles pour la direction de l'esprit (1684, posthume)
L'indifférence est le plus bas degré de la liberté.
Lorsqu'on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étranger en son pays.
Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices aussi bien que des plus grandes vertus.Discours de la méthode (1637)
Les passions sont toutes bonnes de leur nature, et nous n'avons rien à éviter que leurs mauvais usages ou leur excès.Les Passions de l'âme, éd. Mille et une nuits
Ce qui est vrai est simple.
On pourrait s'étonner que les pensées profondes se trouvent dans les écrits des poètes plutôt que des philosophes. La raison en est que les poètes écrivent par les moyens de l'enthousiasme et de la force de l'imagination.
Je ne remarque en nous qu'une seule chose qui nous puisse donner juste raison de nous estimer, à savoir l'usage de notre libre arbitre, et l'empire que nous avons sur nos volontés.