• Il faut nécessairement conclure […] que Dieu existe ; car encore que l'idée de la substance soit en moi, de cela même que je suis une substance, je n'aurais pas néanmoins l'idée d'une substance infinie, moi qui suis un être fini, si elle n'avait été mise en moi par quelque substance qui fût véritablement infinie.
    Méditations métaphysiques (1641)
  • Avec du mouvement et de la matière, je ferai le monde.
    Les passions de l'âme (1649)
  • Les premiers principes ne peuvent être connus que par intuition ; et au contraire, les conséquences éloignées ne peuvent l'être que par déduction.
    Règles pour la direction de l'esprit (1628)
  • Les bêtes brutes, qui n'ont que leurs corps à conserver, s'occupent continuellement à chercher de quoi le nourrir ; mais les hommes, dont la principale partie est l'esprit, devraient employer leurs principaux soins à la recherche de la sagesse, qui en est la vraie nourriture.
    Les principes de la philosophie (1644)
  • Il vaut mieux se servir de ses propres yeux pour se conduire, et jouir par soi-même de la beauté des couleurs et de la lumière, que de les avoir fermés et suivre la conduite d'un autre.
    Les principes de la philosophie (1644)
  • Le plus grand bien qui puisse être dans un État est d'avoir de vrais philosophes.
    Les principes de la philosophie (1644)
  • Chaque nation est d'autant plus civilisée et polie que les hommes y philosophent mieux.
    Les principes de la philosophie (1644)
  • Je ne puis donner mon jugement que des choses qui me sont connues.
    Les méditations métaphysiques (1641)
  • Il n'y a rien au monde de certain.
    Les méditations métaphysiques (1641)
  • J'ai toujours eu un extrême désir d'apprendre à distinguer le vrai d'avec le faux pour voir clair en mes actions et marcher avec assurance en cette vie.
    Discours de la méthode (1637)
  • Tout ce qui se peut savoir de Dieu peut être montré par des raisons qu'il n'est pas besoin de chercher ailleurs que dans nous-mêmes, et que notre esprit seul est capable de nous fournir.
  • La pitié est une tristesse mêlée d'amour à la vue d'un malheur non mérité.
    Les passions de l'âme (1649)
  • C'est proprement ne valoir rien que de n'être utile à personne.
    Discours de la méthode
  • Les secondes pensées ont de coutume d'être plus nettes que les premières.
    Lettre à M. Chanut, 21 février 1648
  • Ceux qui digèrent le mieux leurs pensées afin de les rendre claires et intelligibles peuvent toujours le mieux persuader de ce qu'ils proposent.