René Char ( - ) est un poète et résistant français. Né dans une famille de commerçants, il découvre la poésie pendant ses études et sort son premier recueil Les Cloches sur le cœur en 1928. Il fait une brève incursion dans le mouvement surréaliste aux côtés d'André Breton avant de s'en distancer en 1934. Durant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage activement dans la Résistance sous le pseudonyme de "Capitaine Alexandre", dirigeant un maquis dans les Basses-Alpes. Cette expérience aura une influence profonde sur son œuvre poétique. Après la guerre, il publie des ouvrages importants comme Fureur et mystère (1948) et Les Matinaux (1950), qui reflètent une poésie riche et fragmentaire, alliant engagement et réflexion philosophique. Son style d'écriture, marqué par des aphorismes et des morceaux poétiques, aborde les thèmes de la nature, de la résistance et de l'existence.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Française
  • Profession : Poète
  • Date de naissance : 14 juin 1907
  • Date de décès : 14 février 1988
  • Rester honnête, même bafoué, c'est vivre au plus profond de soi la liberté.
  • C'est drôle, les saints, on ne les rencontre jamais de leur vivant.
  • On ne peut pas commencer un poème sans une parcelle d'erreur sur soi et sur le monde, sans une paille d'innocence aux premiers mots.
  • Nous grandissons en révolte ouverte presque aussi furieusement contre ce qui nous entraîne que contre ce qui nous retient.
  • Nous vivons avec quelques arpents de passé, les gais mensonges du présent et la cascade furieuse de l'avenir.
  • La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil.
    Feuillets d'Hypnos 169
  • Il est des rencontres fertiles qui valent bien des aurores.
  • Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards, ni patience.
    Fureur et Mystère
  • L'impossible nous ne l'atteignons pas, mais il nous sert de lanterne.
    Recherche de la base et du sommet (1955)
  • Il n'y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve ou on l'accomplit.
    Fureur et mystère
  • Mourir, ce n'est jamais que contraindre sa conscience, au moment même où elle s'abolit, à prendre congé de quelques quartiers physiques actifs ou somnolents d'un corps qui nous fut passablement étranger puisque sa connaissance ne nous vint qu'au travers d'expédients mesquins et sporadiques.
    Fureur et mystère
  • Un homme sans défauts est comme une montagne sans crevasses. Il ne m'intéresse pas.
    Fureur et mystère
  • On ne se bat bien que pour les causes qu'on modèle soi-même et avec lesquelles on se brûle en s'identifiant.
    Fureur et mystère
  • Tiens vis-à-vis des autres ce que tu t'es promis à toi seul. Là est ton contrat.
    Fureur et mystère
  • Les rares moments de liberté sont ceux durant lesquels l'inconscient se fait conscient et le conscient néant.
    Fureur et mystère
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