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Mourir, c'est changer de corps comme l'acteur change d'habit.
Mourir, c'est changer de corps comme l'acteur change d'habit.
Le courage consiste à ne pas craindre la mort. Or, comme la mort est la séparation de l'âme d'avec le corps, cette séparation ne saurait effrayer celui qui aime à être seul.
La grandeur d'âme, c'est le dédain des choses d'ici-bas.
Le plaisir stable, c'est la sérénité.
Chaque âme est et devient ce qu'elle regarde.Ennéades, IV, 3, 8, 15
Si Dieu était absent du monde, il ne serait pas non plus en vous.Ennéades, II, 9, 16, 25
Comment ce monde-ci pourrait-il exister s'il était séparé du monde spirituel ?Ennéades, II, 9, 16, 11
Chaque forme, par elle-même, n'est que ce qu'elle est. Mais elle devient objet de désir, lorsque le Bien la colore, en lui donnant la grâce en quelque sorte et en infusant l'Amour à ceux qui la désirent.Ennéades, VI, 7, 22, 5
Le style de philosophie que nous poursuivons, en plus de ses autres mérites, se fait connaître par la simplicité des mœurs jointe à la pureté de la pensée. Notre philosophie recherche la dignité, non l'arrogance : si elle nous donne confiance, c'est une confiance accompagnée de raison, de beaucoup de solide prudence et d'une très grande circonspection.Ennéades, II, 9, 14, 38
On peut connaître le caractère d'un homme lorsqu'on le regarde dans les yeux ou lorsque l'on considère certaines parties de son corps. On peut y lire les dangers qu'il court, et les moyens qu'il a d'y échapper.Ennéades, II, 3, 7, 9
Meilleur on est, plus on est bienveillant envers toutes choses et envers les hommes.Ennéades, II, 9, 9, 44
Le Bien est plein de douceur, de bienveillance et de délicatesse. Il est toujours à la disposition de qui le désire.Ennéades, V, 5, 12, 33
Si l'on veut connaître l'essence d'une chose, il faut l'examiner en la considérant à l'état pur, car toute addition à une chose est un obstacle à la connaissance de cette chose. Examine-la donc en lui enlevant ce qui n'est pas elle-même, ou plutôt enlève toi-même tes tâches et examine-toi et tu auras foi dans ton immortalité.Ennéades, IV, 7, 10, 27