Platon (428 - 427 avant J.C., 347 - 346 avant J.C.) est un philosophe grec, « disciple » de Socrate. Son œuvre, principalement sous forme de dialogues, aborde des questions fondamentales de philosophie, politique, éthique et métaphysique. Sa théorie des Idées, selon laquelle le monde sensible n'est qu'un reflet imparfait d'un monde intelligible parfait, a profondément marqué la pensée occidentale.
Parmi ses écrits majeurs figurent "La République", "Le Banquet", "Phédon" et "Timée". Il y développe des concepts comme la cité idéale, l'allégorie de la caverne, et l'amour platonique.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Grec
  • Profession : Philosophe
  • Date de naissance / décès : 428 - 427 avant J.C., 347 - 346 avant J.C.
  • Il faut savoir qu'il y a dans chacun de nous deux principes qui nous gouvernent et nous dirigent [...] : l'un est le désir inné du plaisir, l'autre l'idée acquise qu'il faut rechercher le bien.
  • Cet affranchissement et cette séparation de l'âme d'avec le corps, n'est-ce pas cela qu'on appelle la mort ?
  • Au toucher de l'amour, tout le monde devient poète.
  • C'est donc la sagesse, qui en toute occasion, fait réussir les hommes. On sait, en effet, que la sagesse ne commet jamais de faute et qu'elle agit forcément bien et atteint son but ; autrement, ce ne serait plus la sagesse.
    Euthydème
  • Comme tout se tient dans la nature et que l'âme a tout appris, rien n'empêche qu'en se rappelant une seule chose, ce que les hommes appellent apprendre, elle le retrouve d'elle même toutes les autres, pourvu qu'elle soit courageuse et ne se lasse pas de chercher ; car chercher et apprendre n'est autre chose que chercher.
    Ménon
  • Si donc la vérité des choses existe toujours dans notre âme, elle doit être immortelle. Aussi faut-il, quand il se trouve qu'on ne sait pas, c'est-à-dire qu'on ne se rappelle pas une chose, se mettre avec confiance à la chercher et à s'en ressouvenir.
    Ménon
  • On peut aisément pardonner à l'enfant qui a peur de l'obscurité. La vraie tragédie de la vie, c'est lorsque les hommes ont peur de la lumière.
  • Cet art, (l'écriture) produira l'oubli dans l'âme de ceux qui l'auront appris, parce qu'ils cesseront d'exercer leur mémoire : mettant, en effet, leur confiance dans l'écrit, c'est du dehors, grâce à des empreintes étrangères, et non du dedans, grâce à eux-mêmes, qu'ils feront acte de remémoration […]
    Phèdre
  • Il faut en effet que l'homme arrive à saisir ce qu'on appelle "forme intelligible", en allant d'une pluralité de sensations vers l'unité.
    Phèdre
  • Tant que les philosophes ne seront pas rois, ou que ceux qu'on appelle aujourd'hui rois et souverains, ne seront pas vraiment et sérieusement philosophes […] il n'est point […] de remède aux maux qui désolent les États […]
    La République
  • Mieux vaudrait me trouver en désaccord ou en opposition avec tout le monde, que de l'être avec moi-même étant un et me contredire.
    Gorgias
  • Quand le sage vante le bonheur de son état, c'est avec l'autorité d'un véritable juge.
    La République
  • Le gardien de l'État, pour être excellent, doit être à la fois philosophe, colère, agile et fort.
    La République
  • Il n'y a d'ignorants que ceux qui veulent l'être.
  • Et que, pour bien diriger, il n'y a que deux choses, l'opinion vraie et la science ; et l'homme qui les possède est un bon guide.
    Ménon
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