• La poésie a été mise au monde par l'homme et elle ne peut être ailleurs que dans lui - mais il la cherche dans la nature comme s'il l'avait laissée échapper.
  • Le poète doit voir les choses telles qu'elles sont et les montrer ensuite aux autres telles que, sans lui, ils ne les verraient pas.
    En vrac, éd. du Rocher
  • La prière apaise l'angoisse, comme le soleil dissipe le brouillard. Elle nous met dans une autre atmosphère.
    Le Gant de crin, éd. Plon
  • La réalité n'est pas de ce monde ou l'homme n'est pas fait pour la réalité.
    Le Gant de crin, éd. Plon
  • Le rêve, c'est l'activité imaginaire et gratuite de la sensibilité.
    Le Gant de crin, éd. Plon
  • Les œuvres ne sont solides et fortes que si elles sont édifiées par une tête ; mais, sublimes, elles ne le sont que par le cœur, et c'est tout un malheur s'il y a trop peu de tête et trop de cœur.
    Le Gant de crin, éd. Plon
  • Quand on a, une fois dans la vie, ouvert les yeux, on ne peut plus dormir tranquille.
  • Rien ne vaut d'être dit en poésie que l'indicible, c'est pourquoi l'on compte beaucoup sur ce qui se passe entre les lignes.
  • Beaucoup d'insensibilité prend parfois figure de courage.
  • Le rêve est un tunnel qui passe sous la réalité. C'est un égout d'eau claire, mais c'est un égout.
    Le Gant de crin, éd. Plon
  • On écrit pour toujours ou ça ne vaut rien.
  • La caresse est le produit d'un long polissage de la bestialité.
    En vrac, éd. du Rocher
  • La ligne de notre vie est une tragique et splendide arabesque que nous traçons avec la pointe de notre âme sur la vitre du temps.
  • Le seuil de la mystique, c'est de connaître qu'on ne connaît pas.
    Le livre de mon bord, éd. Mercure de France
  • On ne saurait être un grand homme si l'on n'admire pas l'homme.
    Le livre de mon bord, éd. Mercure de France