Philippe Bouvard, né le 6 décembre 1929, est un journaliste français, humoriste, présentateur de télévision et de radio, écrivain, auteur de théâtre et dialoguiste au cinéma. Après des débuts dans le journalisme dans les années 1950, il collabore avec des journaux prestigieux tels que Le Figaro et France-Soir, où il se distingue par son style mordant et son humour incisif. En 1977, il devient une figure incontournable de la radio grâce à son émission culte Les Grosses Têtes sur RTL, qu'il anime pendant près de 40 ans avec un succès inégalé. Philippe Bouvard s'illustre également à la télévision, notamment avec des programmes comme Samedi soir et Le Petit Théâtre de Bouvard, révélant de nombreux talents comiques. Auteur prolifique, il a écrit plusieurs livres mêlant humour et réflexions personnelles.
  • Il vaut mieux creuser sa tombe avec sa fourchette qu'avec une pelle. C'est plus agréable et c'est plus long.
  • Le drame de la société - occulté par la prospérité des marbriers et la satisfaction des fleuristes - quand on inhume un homme, c'est de devoir enterrer en même temps un pouvoir d'achat.
    Mille et une pensées (2005)
  • Vacanciers : Derniers aventuriers du monde moderne.
    En pièces détachées, éd. Presses De La Cité
  • Vacances : Période de l'année où les Français acceptent de dépenser davantage pour être plus mal installés que d'habitude. Période d'angoisse comprise entre deux périodes d'ennui.
    En pièces détachées, éd. Presses De La Cité
  • Flirt : Sport de vacances. Se joue au minimum à deux et dans des tenues variées.
    En pièces détachées, éd. Presses De La Cité
  • Il existe de multiples temps : Le temps judiciaire, le temps politique, le temps sportif, le temps des vacances, le temps du boulot mais le plus charmant est le temps des cerises.
    Mes dernières pensées sont pour vous, éd. Flammarion
  • Vacances : Repos pluriannuel décrété pour faire travailler les professions touristiques.
    La Belle Vie après 70 ans, éd. Albin Michel
  • La fête de la musique est une grande réussite puisqu'elle garantit trois cent soixante-quatre jours de silence par an.
  • La beauté des femmes constitue un abus de confiance permanent dans la mesure où la façade fait des promesses qui ne sont pas tenues au-delà.
  • Je connais des vaniteux qui passent tellement de temps à dire du bien d'eux qu'ils n'ont même pas le loisir de dire du mal des autres.
  • La réussite, c'est d'abord et surtout d'être au travail quand les autres vont à la pêche.
  • Certaines femmes se consolent de leur veuvage en pensant que personne ne risque plus de découvrir au réveil les rides nées dans la nuit.
  • La différence entre la nature et l'homme : la première fonctionne par cycles, le second peut rouler longtemps sur un vieux vélo.
  • On a toujours la possibilité de se défendre contre la haine, la médisance, la jalousie. On ne peut rien contre les bons sentiments. Ils paralysent les forces vives comme la glu colle les pattes des mouches trop aventureuses.
  • Si l'activité pédestre, érigée en sport par les adeptes de la randonnée, ne sauve pas le monde d'une apocalypse annoncée bien avant l'apparition des progrès technologiques, elle aura eu du moins le mérite de redonner du travail aux cordonniers.
    Mille et une pensées (2005)
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