• Le temps perdu, ce temps-là ne se rattrape jamais.
    Les Passants de Lisbonne, éd. Julliard
  • La timidité chez un homme est une faiblesse charmante.
    Se résoudre aux adieux, éd. Julliard
  • Les femmes sont dotées d'une intuition très supérieure à celle des hommes. On dit qu'elles ont une sorte de sixième sens, presque infaillible, une aptitude à voir au-delà des simples apparences, et c'est sûrement vrai.
    Un garçon d'Italie, éd. Julliard
  • Je crois qu'on survit à tout. Je crois que la vie est plus forte. Je crois que le temps est assassin et balaye les visages du passé en emportant avec lui les épreuves qu'on pensait ne pas pouvoir surmonter.
    En l'absence des hommes, éd. Julliard
  • Il faut arranger nos souvenirs ; sans ça, la vie n'est pas supportable.
    Les jours fragiles, éd. Julliard
  • Aimer, ce n'est pas emprunter des routes toutes tracées et balisées. C'est avancer en funambule au-dessus de précipices et savoir qu'il y a quelqu'un au bout qui dit d'une voix douce et calme : avance, continue d'avancer, n'aie pas peur, tu vas y arriver, je suis là.
    Se résoudre aux adieux, éd. Julliard
  • On ne renonce jamais vraiment, on a besoin de croire que tout n'est pas perdu, on se rattache à un fil, même le plus ténu, même le plus fragile. On se répète que l'autre va finir par revenir. On l'attend. On se déteste d'attendre mais c'est moins pénible que l'abandon, que la résignation totale. Voilà : on attend quelqu'un qui ne reviendra probablement pas.
    Les Passants de Lisbonne, éd. Julliard
  • Aimer, ce n'est pas s'installer une fois pour toutes au sommet de ses certitudes. C'est douter toujours, trembler toujours. Et puis, demeurer vigilant pour éviter que le poison mortel de l'habitude ne s'insinue et nous tue, ou pire : nous anesthésie. Ne pas croire que plus rien ne reste à faire mais au contraire séduire, séduire encore
    Se résoudre aux adieux, éd. Julliard
  • Je veux être dans la joie au risque de la peine.
    En l'absence des hommes, éd. Julliard
  • Je t'écris parce que t'écrire, c'est être avec toi.
    Les jours fragiles, éd. Julliard
  • Il est des souvenirs qui vous gâchent le goût de vos plaisirs.
    L'Arrière-saison, éd. Julliard
  • Mais l'absence c'est d'abord, évidemment, le silence, ce silence enveloppant, qui appuie sur les épaules, dans lequel on sursaute dès que se fait entendre un bruit imprévu, non identifiable, ou la rumeur du dehors.
  • On est souvent son plus mauvais juge.
    L'Arrière-saison, éd. Julliard
  • Un sourire de presque rien peut être le signal du bonheur.
    L'Arrière-saison, éd. Julliard
  • On est toujours trahi par ses amis les plus proches.
    L'Arrière-saison, éd. Julliard