• Rien de plus triste que l'avenir quand il ressemble à ce que nous avions imaginé.
    L'Euphorie perpétuelle : Essai sur le devoir de bonheur, éd. Grasset
  • La fête du progrès ne s'arrête jamais, elle nous épargne la double impasse de l'angoisse, il n'y a pas de vide, et de saturation car le désir est sans cesse relancé.
    Le Fanatisme de l'apocalypse, éd. Grasset et Fasquelle
  • Le malheur n'est pas seulement le malheur : il est, pire encore, l'échec du bonheur.
    L'Euphorie perpétuelle : Essai sur le devoir de bonheur, éd. Grasset
  • La vraie vie est dans l'intensité, non dans la durée. Tant qu'on aime, qu'on étudie, qu'on s'étonne, on est immortel jusqu'au dernier jour.
    Le Fanatisme de l'apocalypse, éd. Grasset & Fasquelle
  • C'est le charme des départs, des ruptures, que de nous basculer dans l'inconnu et de creuser au sein de la trame du temps une déchirure bénéfique.
    L'Euphorie perpétuelle : Essai sur le devoir de bonheur, éd. Grasset
  • Chacun de nous est plusieurs et ces plusieurs ne communiquent ps entre eux.
    La Tentation de l'innocence, éd. Grasset
  • La repentance créé des gens qui s'excusent de délits anciens pour se défausser de crimes présents.
    La Tyrannie de la pénitence : Essai sur le masochisme occidental, éd. Grasset
  • Le miracle de l'amour, c'est de resserrer le monde autour d'un être qui vous enchante, l'horreur de l'amour, c'est de resserrer le monde autour d'un être qui vous enchaîne.
    Les Voleurs de beauté, éd. Grasset
  • Le bonheur, en tant qu'état magique qui vous élève au-dessus de votre condition, est rare. L'important, c'est de reconnaître quand ce moment de bonheur arrive.
    La séduction est un mystère insondable, propos recueillis par Pablo Davila, Coopération
  • Croyez-vous qu'un seul bébé accepterait de naître si on lui exposait ce qui l'attend ?
  • Se faire peur pour apprivoiser la peur, telle est la volupté du roman noir, du film d'épouvante.
    L'Euphorie perpétuelle : Essai sur le devoir de bonheur, éd. Grasset
  • À la question : comment vivre selon Dieu, qui fut durant plus d'un millénaire celle de l'humanité occidentale, s'en substitue peu à peu une autre qui retrouve les préoccupations des Anciens : comment vivre tout court ?
    L'Euphorie perpétuelle : Essai sur le devoir de bonheur, éd. Grasset
  • [...] les sociétés démocratiques se caractérisent par une allergie croissante à la souffrance. Que celle-ci perdure ou se multiplie nous scandalise d'autant plus que nous n'avons plus le recours de Dieu pour nous en consoler.
    L'Euphorie perpétuelle : Essai sur le devoir de bonheur, éd. Grasset
  • [...] l'abstraction même du bonheur explique sa séduction et l'angoisse qu'il génère. Non seulement nous nous méfions des paradis préfabriqués mais nous ne sommes jamais sûrs d'être vraiment heureux. Se le demander, c'est déjà ne plus l'être.
    L'Euphorie perpétuelle : Essai sur le devoir de bonheur, éd. Grasset
  • Et le contraste est saisissant entre la morosité de notre vie et l'allure trépidante des images et des médias : le train rapide du monde accentue le train-train de mon existence. Tout bruit d'exploits et de drames et ma vie est si plate. C'est un étrange paradoxe qui veut que la banalité vienne à nous sous les traits du désordre et que l'asthénie s'impose sous le masque de la vitesse et du tourbillon.
    L'Euphorie perpétuelle : Essai sur le devoir de bonheur, éd. Grasset