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Lorsque ma peinture devient bonne, je sens toujours atrocement une grande part de hasard, comme une chance et un vertige.
Lorsque ma peinture devient bonne, je sens toujours atrocement une grande part de hasard, comme une chance et un vertige.
Être artiste, ce n'est pas compter, mais vivre comme l'arbre sans presser sa sève, attendre l'été.
Je peins le plus souvent sans concept, sans écriture conceptuelle, je ne peux avancer que d'accident en accident.
Penser ou ne pas penser. Se tranquilliser sur les images habituelles, traditionnelles de la pensée ou mettre devant notre conscience la question du sens de la vie de l'homme sur terre. Il faut choisir entre ces deux voies.
La peinture, la vraie, tend toujours à tous les aspects, c'est-à-dire à l'impossible addition de l'instant présent, du passé et de l'avenir.Lettre à Douglas Cooper, 1955
Ma peinture, je sais ce qu'elle est sous ses apparences, sa violence, ses perpétuels jeux de force. C'est une chose fragile comme l'amour.
Toute ma vie, j'ai eu besoin de penser peinture, de voir des tableaux, de faire de la peinture pour m'aider à vivre, me libérer de toutes les impressions, toutes les sensations, toutes les inquiétudes auxquelles je n'ai jamais trouvé d'autres issues que la peinture.
On ne peint jamais ce qu'on voit ou croit voir, on peint à mille vibrations le coup reçu.
C'est si triste sans tableaux, la vie, que je fonce tant que je peux.
Je vais aller sans espoir jusqu'au bout de mes déchirements jusqu'à leur tendresse.
Rien ne peut égaler l'instant premier où le paysage se révèle à vous.
Il y a des gens qui partent délibérément vers la lune parce qu'ils se savent incapables, et cela définitivement incapables, de savoir ce qui se passe chez eux.
L'espace pictural est un mur, mais tous les oiseaux du monde y volent librement, à toutes profondeurs.